Katrina Kalda est née à Tallinn, en Estonie, en 1980. À son arrivée en France à l’âge de dix ans, à l’époque de la chute du Mur de Berlin et de l’effondrement de l’URSS, elle ne parle pas français et commence à écrire. Après avoir étudié la littérature comparée à l’École normale supérieure de Lyon, elle obtient l’agrégation de lettres modernes et passe le concours de conservateur de bibliothèques.

Un roman estonien, son premier roman, a été publié en 2010 chez Gallimard. Les enjeux de la crise climatique, l’érosion de la biodiversité et la nécessité de préserver notre environnement sont au cœur de ses préoccupations et de ses engagements personnels. Ces thématiques se reflètent dans ses derniers ouvrages, tels que Le Pays où les arbres n’ont pas d’ombre (Gallimard, 2016), La mélancolie du monde sauvage (Gallimard, 2021) ou Halanga. Tome 1. Les mangeurs de pierre (Syros, 2023). Elle questionne également le pouvoir de la littérature face à un monde en crise et la conciliation de l’art, la nature, l’humain et le vivant. Elle puise son inspiration dans diverses formes artistiques : peinture, photographie, et plus généralement dans le monde qui l’entoure.