Née en 1972 à Moscou, Maria Stepanova est une écrivaine et journaliste russe. Elle est la fondatrice et la rédactrice en chef de Colta.ru, une publication en ligne spécialisée dans les arts et la culture, fondée sur le financement participatif. Elle a publié de la poésie dans des revues littéraires russes, comme Zerkalo, Kriticheskaya massa et Novoe Literaturnoe Obozreniye, et a écrit une dizaine de recueils de poésie. En 2015, elle remporte le prestigieux prix russe Andrei Bely de poésie. Son œuvre a remis au goût du jour la ballade traditionnelle en tant que genre poétique ; elle utilise aussi le skaz, une technique narrative russe proche de l’oralité. La mémoire et le mythe sont également au cœur de son travail. Son roman En mémoire de la mémoire (Stock, 2022, trad. Anne Colfedy-Faucard) a remporté le prix russe Bolchaïa Kniga et a été finaliste de l’International Booker Prize : elle y fait revivre l’histoire de sa famille et de l’Europe depuis la fin du XIXe siècle. Le 18 mars 2022, elle signe un article dans le Financial Times, « The war of Putin’s Imagination », où elle raconte comment la peur et la dictature ont conduit son pays natal à lancer l’invasion en Ukraine.
Légende et crédits photo : Maria Stepanova © Stock
Née en 1972 à Moscou, Maria Stepanova est une écrivaine et journaliste russe. Elle est la fondatrice et la rédactrice en chef de Colta.ru, une publication en ligne spécialisée dans les arts et la culture, fondée sur le financement participatif. Elle a publié de la poésie dans des revues littéraires russes, comme Zerkalo, Kriticheskaya massa et Novoe Literaturnoe Obozreniye, et a écrit une dizaine de recueils de poésie. En 2015, elle remporte le prestigieux prix russe Andrei Bely de poésie. Son œuvre a remis au goût du jour la ballade traditionnelle en tant que genre poétique ; elle utilise aussi le skaz, une technique narrative russe proche de l’oralité. La mémoire et le mythe sont également au cœur de son travail. Son roman En mémoire de la mémoire (Stock, 2022, trad. Anne Colfedy-Faucard) a remporté le prix russe Bolchaïa Kniga et a été finaliste de l’International Booker Prize : elle y fait revivre l’histoire de sa famille et de l’Europe depuis la fin du XIXe siècle. Le 18 mars 2022, elle signe un article dans le Financial Times, « The war of Putin’s Imagination », où elle raconte comment la peur et la dictature ont conduit son pays natal à lancer l’invasion en Ukraine.