Paula Modersohn-Becker (1876-1907), artiste peintre allemande, est l’une des représentantes précoces du mouvement expressionniste dans son pays. Première artiste à avoir réalisé des autoportraits nus, elle mourut dans l’anonymat, en dépit de l’admiration de certains de ses contemporains, tel son ami Rilke. Il faudra attendre les années 80 pour que des universitaires américaines publient ses lettres et son journal.
Paula voulait tout : la liberté, la gloire, le droit de jouir de son corps. Paris joua un rôle de révélateur dans son art. Elle y fit quatre séjours. Juste avant de mourir fauchée prématurément par la maternité, alitée dans sa maison au nord de Brème, où elle vivait dans une communauté d’artistes avec son mari, le peintre Otto Modersohn, elle n’avait encore qu’un désir : y retourner.
Maïa Brami a ressenti un véritable choc à la découverte des portraits et des écrits de Paula. Elle met ici en scène les moments les plus intenses d’une existence dévorée par l’amour de la peinture, en les entrecoupant de lettres ou d’extraits du journal de la jeune femme, toujours en quête de son identité profonde : «Je ne suis plus ni Modersohn ni Paula Becker. Je suis Moi».
Paula Modersohn-Becker (1876-1907), artiste peintre allemande, est l’une des représentantes précoces du mouvement expressionniste dans son pays. Première artiste à avoir réalisé des autoportraits nus, elle mourut dans l’anonymat, en dépit de l’admiration de certains de ses contemporains, tel son ami Rilke. Il faudra attendre les années 80 pour que des universitaires américaines publient ses lettres et son journal.
Paula voulait tout : la liberté, la gloire, le droit de jouir de son corps. Paris joua un rôle de révélateur dans son art. Elle y fit quatre séjours. Juste avant de mourir fauchée prématurément par la maternité, alitée dans sa maison au nord de Brème, où elle vivait dans une communauté d’artistes avec son mari, le peintre Otto Modersohn, elle n’avait encore qu’un désir : y retourner.
Maïa Brami a ressenti un véritable choc à la découverte des portraits et des écrits de Paula. Elle met ici en scène les moments les plus intenses d’une existence dévorée par l’amour de la peinture, en les entrecoupant de lettres ou d’extraits du journal de la jeune femme, toujours en quête de son identité profonde : «Je ne suis plus ni Modersohn ni Paula Becker. Je suis Moi».