Ces poèmes peuvent se lire comme une topologie de l’exil, dans le sillage des drôles d’oiseaux qui les traversent : pies silencieuses, oiseaux oniriques, effarés, grèbes errants, hérons cendrés hébétés, corbeaux orchestrant l’aube, fous pélagiques hurleurs, oiseaux aux œufs hors normes, oisillons qui migrent déjà… Et parmi eux, des colibris, les plus petits oiseaux de la planète, les plus rapides et les plus entêtés aussi, les seuls à pouvoir voler à reculons, ou la tête en bas, à faire du sur-place… comme les immigrés et les immigrants, ces pollinisateurs polyglottes sans lesquels nulle fleur n’éclorait.
Ces poèmes peuvent se lire comme une topologie de l’exil, dans le sillage des drôles d’oiseaux qui les traversent : pies silencieuses, oiseaux oniriques, effarés, grèbes errants, hérons cendrés hébétés, corbeaux orchestrant l’aube, fous pélagiques hurleurs, oiseaux aux œufs hors normes, oisillons qui migrent déjà… Et parmi eux, des colibris, les plus petits oiseaux de la planète, les plus rapides et les plus entêtés aussi, les seuls à pouvoir voler à reculons, ou la tête en bas, à faire du sur-place… comme les immigrés et les immigrants, ces pollinisateurs polyglottes sans lesquels nulle fleur n’éclorait.