À l’inverse de l’autobiographie classique par laquelle un individu cherche à fixer l’image stable et signifiante de son moi, le roman du Je débouche sur une forme d’expérimentation dangereuse où se défait toute certitude identitaire. En fait, le roman du Je dissout toute forme assurée de conscience de soi en enseignant cette vérité à l’auteur : le Moi n’existe jamais que comme fiction.
À l’inverse de l’autobiographie classique par laquelle un individu cherche à fixer l’image stable et signifiante de son moi, le roman du Je débouche sur une forme d’expérimentation dangereuse où se défait toute certitude identitaire. En fait, le roman du Je dissout toute forme assurée de conscience de soi en enseignant cette vérité à l’auteur : le Moi n’existe jamais que comme fiction.