Boys club : ce sont des hommes, le plus souvent blancs, le plus souvent un peu âgés, le plus souvent hétérosexuels, le plus souvent assez riches, qui fonctionnent en circuit fermé. Ils s’échangent des chiffres, des informations, des documents, de l’idéologie, de l’argent, des armes, des femmes. Aux États-Unis ou en France, des gentlemen’s club londoniens à la Ligue du LOL ou au club le Siècle, ils sont légion. Secret ou à la vue de tous, le boys club n’est pas une institution du passé. Il est bien vivant : l’armée, les lieux de pouvoir, les cabinets d’avocats, les agences d’architecture… Martine Delvaux le traque dans les récits et les images qui défilent sur nos écrans. En levant le voile sur ce dispositif du patriarcat, elle offre une véritable plongée dans cette fabrique des virilités qui permet à la domination masculine de s’actualiser sans cesse par le mépris, l’exclusion et l’invisibilisation des femmes.
Boys club : ce sont des hommes, le plus souvent blancs, le plus souvent un peu âgés, le plus souvent hétérosexuels, le plus souvent assez riches, qui fonctionnent en circuit fermé. Ils s’échangent des chiffres, des informations, des documents, de l’idéologie, de l’argent, des armes, des femmes. Aux États-Unis ou en France, des gentlemen’s club londoniens à la Ligue du LOL ou au club le Siècle, ils sont légion. Secret ou à la vue de tous, le boys club n’est pas une institution du passé. Il est bien vivant : l’armée, les lieux de pouvoir, les cabinets d’avocats, les agences d’architecture… Martine Delvaux le traque dans les récits et les images qui défilent sur nos écrans. En levant le voile sur ce dispositif du patriarcat, elle offre une véritable plongée dans cette fabrique des virilités qui permet à la domination masculine de s’actualiser sans cesse par le mépris, l’exclusion et l’invisibilisation des femmes.