Dans cet essai, Emanuele Coccia s’interroge sur la sensibilité, sur la vie sensible. Mais si la sensibilité est si évidemment présente en nous, si elle est l’évidence même, si nous cherchons, par tous les moyens, à jouir d’elle et à jouir avec elle, comment se fait-il que la philosophie lui ait comme tourné le dos ? Ce livre est donc en premier lieu une réhabilitation de la sensibilité. Car cette réhabilitation est urgente. De fait, par la sensibilité nous tenons au monde et le monde tient à nous. Mais cette réhabilitation prend aussi la forme d’une réflexion inattendue sur l’image – cette modalité par laquelle nous rendons sensibles les idées. L’image n’est-elle pas la forme sensible de l’autre ?
Dans cet essai, Emanuele Coccia s’interroge sur la sensibilité, sur la vie sensible. Mais si la sensibilité est si évidemment présente en nous, si elle est l’évidence même, si nous cherchons, par tous les moyens, à jouir d’elle et à jouir avec elle, comment se fait-il que la philosophie lui ait comme tourné le dos ? Ce livre est donc en premier lieu une réhabilitation de la sensibilité. Car cette réhabilitation est urgente. De fait, par la sensibilité nous tenons au monde et le monde tient à nous. Mais cette réhabilitation prend aussi la forme d’une réflexion inattendue sur l’image – cette modalité par laquelle nous rendons sensibles les idées. L’image n’est-elle pas la forme sensible de l’autre ?