« Les beaux livres sont écrits dans une sorte de langue étrangère. Sous chaque mot chacun de nous met son sens ou du moins son image qui est souvent un contresens. Mais dans les beaux livres, tous les contresens qu’on fait son beaux. » (Marcel Proust) Lisant quelques-uns des beaux livres dont la littérature japonaise est faite, j’ai eu le sentiment qu’ils étaient écrits dans la plus étrangère des langues, étrangeté qui , en un tour paradoxal, devenait la condition d’une troublante proximité.
« Les beaux livres sont écrits dans une sorte de langue étrangère. Sous chaque mot chacun de nous met son sens ou du moins son image qui est souvent un contresens. Mais dans les beaux livres, tous les contresens qu’on fait son beaux. » (Marcel Proust) Lisant quelques-uns des beaux livres dont la littérature japonaise est faite, j’ai eu le sentiment qu’ils étaient écrits dans la plus étrangère des langues, étrangeté qui , en un tour paradoxal, devenait la condition d’une troublante proximité.