« La France annonçait, au début d’octobre 2015, la décision d’accueillir et loger trente mille réfugiés fuyant des pays en guerre. Elle en est loin. Ces séjours de quelques mois qu’on a appelés « de répit » devaient permettre aux personnes de demander l’asile. Dès novembre, on apprenait que certains séjours se passaient mal, des maires disaient avoir été mis devant le fait accompli, sans aucun pouvoir de décision. Baigorri, petit village du Pays basque, a accueilli cinquante personnes en provenance d’Irak et d’Iran (tous kurdes), d’Afghanistan, du Soudan, d’érythrée, de la mi-novembre 2015 à la mi-février 2016. »
« La France annonçait, au début d’octobre 2015, la décision d’accueillir et loger trente mille réfugiés fuyant des pays en guerre. Elle en est loin. Ces séjours de quelques mois qu’on a appelés « de répit » devaient permettre aux personnes de demander l’asile. Dès novembre, on apprenait que certains séjours se passaient mal, des maires disaient avoir été mis devant le fait accompli, sans aucun pouvoir de décision. Baigorri, petit village du Pays basque, a accueilli cinquante personnes en provenance d’Irak et d’Iran (tous kurdes), d’Afghanistan, du Soudan, d’érythrée, de la mi-novembre 2015 à la mi-février 2016. »