Le numérique est le plus souvent présenté sous un jour immatériel et cependant son empreinte écologique est de plus en plus prégnante. La fabrication et les usages du smartphone, qui matérialise les pratiques digitales pour le plus grand nombre, s’avèrent à la fois énergivores et impactant au plan environnemental et plus encore supposent l’exploitation d’enfants et de travailleurs pauvres pour l’extraction minière de terres rares, métaux et minerai le composant. A moyen terme, le smartphone dont la 5e génération s’impose aujourd’hui, semble destiné à devenir une « technologie zombie » (José Halloy) et peu durable.
Le numérique est le plus souvent présenté sous un jour immatériel et cependant son empreinte écologique est de plus en plus prégnante. La fabrication et les usages du smartphone, qui matérialise les pratiques digitales pour le plus grand nombre, s’avèrent à la fois énergivores et impactant au plan environnemental et plus encore supposent l’exploitation d’enfants et de travailleurs pauvres pour l’extraction minière de terres rares, métaux et minerai le composant. A moyen terme, le smartphone dont la 5e génération s’impose aujourd’hui, semble destiné à devenir une « technologie zombie » (José Halloy) et peu durable.