
Du feu autour de l’oeil
Mémoire d'encrier
2025
Beyrouth en poésie. Parole d'eau, de feu et d'air. Trop de sangs habitent nos corps. La poésie creuse la métamorphose, qui fait de nous à la fois bourreau et victime, proie et ombre. Nous sommes de ces villes qui à la fois tombent et s'éveillent dans le ventre des missiles. Nous sommes les traces de ce qui reste, tel l'amour, cet indépassable désir de soi, de l'autre, ces corps qui embrasent le corps du poème, avec ou malgré les blessures. Hyam Yared nous rappelle que vivre c'est apprendre à aimer comme on fabrique destins et horizons pour réécrire les mémoires défaites.