Musicienne, danseuse et chorégraphe britannico-rwandaise, Dorothée Munyaneza a 12 ans lorsqu’elle et sa famille s’installent à Londres, en été 1994, à la fin du génocide des Tutsi. Après des études de musique à Canterbury, elle commence sa carrière artistique en tant que chanteuse et danseuse pour différents chorégraphes contemporains. Dorothée Munyaneza expérimente la mise en scène de ses propres création à partir de 2014, avec le spectacle Samedi détente, qui donne forme et voix à ses souvenirs du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994. Son dernier spectacle umuko, fait revivre les éclats et les mémoires d’une jeunesse vulnérable et puissante, insoumise et flamboyante, en invoquant l’arbre protecteur et guérisseur de son pays natal. Liée à l’écriture notamment par la création de Inconditionnelles en collaboration avec le poète et musicien Kae Tempest, elle raconte l’indicible par des performances dansées et oralisées.
En 2025, elle conçoit avec la Biennale de la danse et le Centre Pompidou un programme de quatre jours de rencontres littéraires, concert, cinéma, performances, autour de sa nouvelle création, Version(s). Avec elle, une constellation d’artistes venu·es d’horizons multiples : les auteur·rices Mohamed Mbougar Sarr, Beata Umubyeyi Mairesse ou Sara Mychkine ; les musicien·nes Ben LaMar Gay, Gildaa, Ibukun Oladipupo Sunday ou Asna ; les cinéastes Asmaa Jama et Julianknxx, les performeur·euses Cassandra Moun, Yemi Afolabi Osokoya et le Collectif Maraboutage.
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Musicienne, danseuse et chorégraphe britannico-rwandaise, Dorothée Munyaneza a 12 ans lorsqu’elle et sa famille s’installent à Londres, en été 1994, à la fin du génocide des Tutsi. Après des études de musique à Canterbury, elle commence sa carrière artistique en tant que chanteuse et danseuse pour différents chorégraphes contemporains. Dorothée Munyaneza expérimente la mise en scène de ses propres création à partir de 2014, avec le spectacle Samedi détente, qui donne forme et voix à ses souvenirs du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994. Son dernier spectacle umuko, fait revivre les éclats et les mémoires d’une jeunesse vulnérable et puissante, insoumise et flamboyante, en invoquant l’arbre protecteur et guérisseur de son pays natal. Liée à l’écriture notamment par la création de Inconditionnelles en collaboration avec le poète et musicien Kae Tempest, elle raconte l’indicible par des performances dansées et oralisées.
En 2025, elle conçoit avec la Biennale de la danse et le Centre Pompidou un programme de quatre jours de rencontres littéraires, concert, cinéma, performances, autour de sa nouvelle création, Version(s). Avec elle, une constellation d’artistes venu·es d’horizons multiples : les auteur·rices Mohamed Mbougar Sarr, Beata Umubyeyi Mairesse ou Sara Mychkine ; les musicien·nes Ben LaMar Gay, Gildaa, Ibukun Oladipupo Sunday ou Asna ; les cinéastes Asmaa Jama et Julianknxx, les performeur·euses Cassandra Moun, Yemi Afolabi Osokoya et le Collectif Maraboutage.