Ce livre est un essai sur le journalisme. Il décrit, illustre et analyse les conséquences du développement d’Internet pour la presse. Loin d’être un média qui s’ajoute aux cinq déjà utilisés par les journalistes (livre, journal, cinéma, radio et télévision), le réseau mondial est le levier d’une transformation totale de la relation entre la presse et son audience pour tous les supports. Les sites d’information ont à peine dix ans (la plupart sont nés en 1996 et 1997) mais avec leur contenu renouvelé en continu et la relation interactive qu’ils entretiennent avec les internautes, ils ont dépouillé le journalisme de ses privilèges. Le pouvoir de produire et diffuser l’information, de donner des rendez-vous à une audience, de décider ce qui fait l’actualité est partagé avec tous. L’influence qu’une profession exerçait a vécu. Ce processus explique, pour une large part, les crises récurrentes, éthiques et économiques, des supports classiques. Cette tendance n’est pas prête de s’apaiser car les journalistes sont désormais appuyés voire relayés par de nouveaux confrères qui, comme eux, alimentent et éditent des sites d’information : algorithmes, navigateurs, moteurs de recherche, blogueurs et internautes en mal d’expression. Le transfert de ces nouveaux outils et des contenus neufs d’Internet vers les autres médias achève de rendre irréversible un processus de destruction et de recréation de la presse.
Ce livre est un essai sur le journalisme. Il décrit, illustre et analyse les conséquences du développement d’Internet pour la presse. Loin d’être un média qui s’ajoute aux cinq déjà utilisés par les journalistes (livre, journal, cinéma, radio et télévision), le réseau mondial est le levier d’une transformation totale de la relation entre la presse et son audience pour tous les supports. Les sites d’information ont à peine dix ans (la plupart sont nés en 1996 et 1997) mais avec leur contenu renouvelé en continu et la relation interactive qu’ils entretiennent avec les internautes, ils ont dépouillé le journalisme de ses privilèges. Le pouvoir de produire et diffuser l’information, de donner des rendez-vous à une audience, de décider ce qui fait l’actualité est partagé avec tous. L’influence qu’une profession exerçait a vécu. Ce processus explique, pour une large part, les crises récurrentes, éthiques et économiques, des supports classiques. Cette tendance n’est pas prête de s’apaiser car les journalistes sont désormais appuyés voire relayés par de nouveaux confrères qui, comme eux, alimentent et éditent des sites d’information : algorithmes, navigateurs, moteurs de recherche, blogueurs et internautes en mal d’expression. Le transfert de ces nouveaux outils et des contenus neufs d’Internet vers les autres médias achève de rendre irréversible un processus de destruction et de recréation de la presse.