« Dans mon album d’enfance, d’avant le remariage, je suis toujours toute seule, dans mon lit, dans mon parc, dans le jardin. […] jamais la petite fille, avant le gâteau des cinq ans, n’est dans les bras d’une maman. Quand on referme les pages d’un album, les photos, dans le silence et la solitude des étagères, se superposent et leurs personnages, joue contre joue, s’endorment en souriant, s’embrassent de leurs lèvres de papier. Jamais la petite fille de mon album n’a posé son sourire jauni par le temps sur celui de sa mère. »
« Dans mon album d’enfance, d’avant le remariage, je suis toujours toute seule, dans mon lit, dans mon parc, dans le jardin. […] jamais la petite fille, avant le gâteau des cinq ans, n’est dans les bras d’une maman. Quand on referme les pages d’un album, les photos, dans le silence et la solitude des étagères, se superposent et leurs personnages, joue contre joue, s’endorment en souriant, s’embrassent de leurs lèvres de papier. Jamais la petite fille de mon album n’a posé son sourire jauni par le temps sur celui de sa mère. »