Que faire en ces temps de régressions sociales, démocratiques et de dérèglements planétaires ?

Cultiver ce qui dans le désir montant de nouer de nouvelles relations avec les vivants non-humains – moins destructrices, mais aussi plus enrichissantes et intenses – est le ferment d’une puissance révolutionnaire. Cet affect terrestre travaille les subjectivités collectives à bas bruit, s’étend et traverse les classes sociales. Il permet de pointer vers la dimension la plus joyeuse du combat écologiste et de le lier aux autres luttes d’émancipation. Comment s’en saisir ? Comment lui donner sa pleine efficacité ?

Partant de notre situation présente, mais aussi de la puissance des désirs terrestres et de formes communes d’organisation déjà-là, ce livre-manifeste élabore pas à pas une hypothèse politique associant reconquête des leviers institutionnels, à remettre au service du bien public, et conquête d’espaces d’autonomie matérielle.