Mort mille fois et ressuscité autant, Yasser Arafat, le fedayin qui commandita ou laissa se perpétrer des meurtres, le chef de l’Etat palestinien, a beaucoup menti sur lui-même. Sait-on vraiment qui il est ? Des bords du Nil à la poussière de Gaza, en passant par l’exil à Tunis et les fastes défunts de Beyrouth, on suit l’itinéraire tumultueux d’un autocrate qui changea sans cesse d’identités. Seigneur de la guerre, impliqué par exemple dans l’opération contre les athlètes israéliens à Munich, ou jongleur des accords d’Oslo, serrant une main réticente à Yitzhak Rabin ?
Mort mille fois et ressuscité autant, Yasser Arafat, le fedayin qui commandita ou laissa se perpétrer des meurtres, le chef de l’Etat palestinien, a beaucoup menti sur lui-même. Sait-on vraiment qui il est ? Des bords du Nil à la poussière de Gaza, en passant par l’exil à Tunis et les fastes défunts de Beyrouth, on suit l’itinéraire tumultueux d’un autocrate qui changea sans cesse d’identités. Seigneur de la guerre, impliqué par exemple dans l’opération contre les athlètes israéliens à Munich, ou jongleur des accords d’Oslo, serrant une main réticente à Yitzhak Rabin ?