Tu avais l’âge de quitter ton enfance, l’âge où on se sent libre et où, dans le train pour Paris, on s’assoit dans le sens de la marche.
Dès ton arrivée, tu t’es sentie obligée de devenir quelqu’un d’autre. Quelqu’un qui n’oserait plus dire « je ne sais pas ». C’était la ville qui t’imposait ça, dans ce qu’elle avait à tes yeux de violent et de désirable : sa culture.
Puis tu as rencontré Elsa. Elle avait le goût des métamorphoses.