Le livre des aveux est la confession d’un homme inculpé et incarcéré pour l’enlèvement et le meurtre horrible, apparemment sans mobile, d’une jeune femme. Tout au long d’un fascinant monologue, l’assassin – Frederick St. John Vanderveld Montgomery, aristocrate désargenté – tente de justifier face à ses juges le crime qui a détruit sa vie ; il évoque ses années d’errance et de débauche, le malaise lancinant qui annonçait le drame. Héritier de Joyce et de Donleavy, d’une écriture somptueuse, John Banville nous invite à suivre la dérive intérieure du meurtrier, jusqu’à ce que lui soit enfin révélée la vraie nature de son acte : un geste de mort dans un monde mort. L’énigme policière, admirablement parodiée, n’est ici que prétexte à explorer la conscience coupable d’un être devenu, par désœuvrement, la victime ambiguë de sa propre barbarie…
Le livre des aveux est la confession d’un homme inculpé et incarcéré pour l’enlèvement et le meurtre horrible, apparemment sans mobile, d’une jeune femme. Tout au long d’un fascinant monologue, l’assassin – Frederick St. John Vanderveld Montgomery, aristocrate désargenté – tente de justifier face à ses juges le crime qui a détruit sa vie ; il évoque ses années d’errance et de débauche, le malaise lancinant qui annonçait le drame. Héritier de Joyce et de Donleavy, d’une écriture somptueuse, John Banville nous invite à suivre la dérive intérieure du meurtrier, jusqu’à ce que lui soit enfin révélée la vraie nature de son acte : un geste de mort dans un monde mort. L’énigme policière, admirablement parodiée, n’est ici que prétexte à explorer la conscience coupable d’un être devenu, par désœuvrement, la victime ambiguë de sa propre barbarie…