Je viens est un triple portrait de femmes. Une fille, sa grand-mère et sa mère y prennent successivement la parole. Les trois récits se recoupent parfois, sans qu’il y ait de redite, ni même de véritable concordance.
« Je viens », c’est la proclamation, par Charonne et à la suite de Michaux (« Agir, je viens »), de sa volonté de redresser les torts, de parler contre les lois ineptes, de faire passer sur la maison borgne comme un souffle de bienveillance qui en dissiperait la léthargie et les aigreurs. Charonne est une missionnaire, comme le sont souvent les personnages d’Emmanuelle Bayamack-Tam, et elle la lance dans une geste héroïque, à l’assaut du racisme ordinaire, de la négligence parentale et de la dépression sénile, pour ne citer que quelques-uns de ses adversaires identifiables. « Où était éparpillement, est soudure, où était infection, est sang nouveau, où étaient les verrous est l’océan ouvert… ».
Je viens est un triple portrait de femmes. Une fille, sa grand-mère et sa mère y prennent successivement la parole. Les trois récits se recoupent parfois, sans qu’il y ait de redite, ni même de véritable concordance.
« Je viens », c’est la proclamation, par Charonne et à la suite de Michaux (« Agir, je viens »), de sa volonté de redresser les torts, de parler contre les lois ineptes, de faire passer sur la maison borgne comme un souffle de bienveillance qui en dissiperait la léthargie et les aigreurs. Charonne est une missionnaire, comme le sont souvent les personnages d’Emmanuelle Bayamack-Tam, et elle la lance dans une geste héroïque, à l’assaut du racisme ordinaire, de la négligence parentale et de la dépression sénile, pour ne citer que quelques-uns de ses adversaires identifiables. « Où était éparpillement, est soudure, où était infection, est sang nouveau, où étaient les verrous est l’océan ouvert… ».