Pour son premier roman, Hélène Zimmer a voulu faire le portrait d’une femme rongée par le quotidien. L’installation en couple, la naissance des enfants, les obligations financières, tous ces éléments constitutifs de la famille participent de la dégradation identitaire. Plus les statuts s’empilent, plus les couches sociales se superposent – femme, mère, vendeuse – plus l’être se disperse, perd en épaisseur. Coralie existe pour les autres. Sa vie appartient à ses enfants, au père de ses enfants, à son patron.
Pour son premier roman, Hélène Zimmer a voulu faire le portrait d’une femme rongée par le quotidien. L’installation en couple, la naissance des enfants, les obligations financières, tous ces éléments constitutifs de la famille participent de la dégradation identitaire. Plus les statuts s’empilent, plus les couches sociales se superposent – femme, mère, vendeuse – plus l’être se disperse, perd en épaisseur. Coralie existe pour les autres. Sa vie appartient à ses enfants, au père de ses enfants, à son patron.