Après trente ans passés dans la métallurgie en Allemagne, Huseyin atteint l’objectif de toute sa vie : acquérir un appartement en Turquie, son pays d’origine, pour y accueillir ses quatre enfants nés en Allemagne. Seulement ce soir-là, alors qu’il dispose avec soin les derniers meubles, il est terrassé par un infarctus. Avant de mourir, Huseyin articule un dernier motௗ: «ௗDiwanࣟ«, croit comprendre la voisine venue lui prêter secours. Seule sa femme en connaîtra la signification – déchirante – révélée à la toute fin du livre. Auparavant, nous aurons découvert les existences entremêlées des quatre enfants, ballottés depuis toujours entre deux mondes, l’Allemagne où ils vivent, et la Turquie, pays de leurs racines mal connu. N’appartenant jamais tout à fait ni à l’un ni à l’autre. Prévenue du décès, toute la famille arrive en hâte. Mais pourquoi Emine, la mère, veut-elle vendre sans attendre cet appartement qu’elle considère mauditௗ? Djinns n’est pas un roman « de plus » sur l’immigration, sur ceux et celles qui n’ont «ௗnulle part où poser leur têteௗ» : il pointe les effondrements, les crevasses au sein de familles provoqués par les non -dits, et des secrets soigneusement enfouis, qui finissent par éclater au grand jour.
Après trente ans passés dans la métallurgie en Allemagne, Huseyin atteint l’objectif de toute sa vie : acquérir un appartement en Turquie, son pays d’origine, pour y accueillir ses quatre enfants nés en Allemagne. Seulement ce soir-là, alors qu’il dispose avec soin les derniers meubles, il est terrassé par un infarctus. Avant de mourir, Huseyin articule un dernier motௗ: «ௗDiwanࣟ«, croit comprendre la voisine venue lui prêter secours. Seule sa femme en connaîtra la signification – déchirante – révélée à la toute fin du livre. Auparavant, nous aurons découvert les existences entremêlées des quatre enfants, ballottés depuis toujours entre deux mondes, l’Allemagne où ils vivent, et la Turquie, pays de leurs racines mal connu. N’appartenant jamais tout à fait ni à l’un ni à l’autre. Prévenue du décès, toute la famille arrive en hâte. Mais pourquoi Emine, la mère, veut-elle vendre sans attendre cet appartement qu’elle considère mauditௗ? Djinns n’est pas un roman « de plus » sur l’immigration, sur ceux et celles qui n’ont «ௗnulle part où poser leur têteௗ» : il pointe les effondrements, les crevasses au sein de familles provoqués par les non -dits, et des secrets soigneusement enfouis, qui finissent par éclater au grand jour.