La Californie en feu, l’Andalousie asséchée, un système urbain dont on réalise la vulnérabilité lors de l’épidémie de Covid… Les signes d’une crise d’habitabilité de la Terre se multiplient. Les modes de consommation mondialisés et les actes des « géopouvoirs » prédateurs en sont des causes évidentes. Comment dès lors habiter autrement ?
Le géographe Michel Lussault réexamine cette question que l’anthropocène oblige à penser de façon nouvelle. À rebours des fantasmes de retour « à la nature », il prend acte des effets de l’urbanisation généralisée, qui rend les espaces de vie interdépendants. Toute recherche d’autonomie est donc aujourd’hui une voie illusoire. Ce sont au contraire les liens entre les vivants humains et non-humains et la matérialité de leurs habitats qu’il faut considérer et soigner. En s’inspirant de l’éthique du Care, l’auteur plaide pour des « vertus habitantes » et la mise en oeuvre d’un « géo-care », dont il examine la possible portée concrète.
Appuyé sur des récits vivants, qui nous mènent de la misère des sans-abris de Vancouver au combat des Ojibwes pour les droits du riz sauvage ou aux mines de lithium du désert d’Atacama, il analyse comment s’expérimentent, loin de l’imaginaire réducteur de la world city, des manières soutenables de cohabiter.
La Californie en feu, l’Andalousie asséchée, un système urbain dont on réalise la vulnérabilité lors de l’épidémie de Covid… Les signes d’une crise d’habitabilité de la Terre se multiplient. Les modes de consommation mondialisés et les actes des « géopouvoirs » prédateurs en sont des causes évidentes. Comment dès lors habiter autrement ?
Le géographe Michel Lussault réexamine cette question que l’anthropocène oblige à penser de façon nouvelle. À rebours des fantasmes de retour « à la nature », il prend acte des effets de l’urbanisation généralisée, qui rend les espaces de vie interdépendants. Toute recherche d’autonomie est donc aujourd’hui une voie illusoire. Ce sont au contraire les liens entre les vivants humains et non-humains et la matérialité de leurs habitats qu’il faut considérer et soigner. En s’inspirant de l’éthique du Care, l’auteur plaide pour des « vertus habitantes » et la mise en oeuvre d’un « géo-care », dont il examine la possible portée concrète.
Appuyé sur des récits vivants, qui nous mènent de la misère des sans-abris de Vancouver au combat des Ojibwes pour les droits du riz sauvage ou aux mines de lithium du désert d’Atacama, il analyse comment s’expérimentent, loin de l’imaginaire réducteur de la world city, des manières soutenables de cohabiter.