La lutte pour le territoire peut être belle. Riopelle y met tout son cœur, tout son art, contribue au Bivouac en plein bois comme à une dernière chance de sauver à la fois Gros Pin et une humanité en déroute. Pendant ce temps, à la Ferme Orléane, Anouk et Raph s’y attellent les deux mains dans la terre, portées par la possibilité d’une agriculture et d’un vivre-ensemble révolutionnaires… ainsi que la promesse de suffisamment de conserves pour retourner passer l’hiver au chaud dans leur tanière.
Mais là où certains voient une Nature alliée à protéger, d’autres voient une ressource à exploiter. Jusqu’à ce que le bois grince, que la terre craque.
Je divague. Un arbre me parle. Je pique vers lui, un hêtre de mon âge, pour flatter son écorce lisse. Toucher du bois. Mes bras sont raides comme des bâtons de ski. Je fais une prière tacite. Forêt, aide-moi.
La lutte pour le territoire peut être belle. Riopelle y met tout son cœur, tout son art, contribue au Bivouac en plein bois comme à une dernière chance de sauver à la fois Gros Pin et une humanité en déroute. Pendant ce temps, à la Ferme Orléane, Anouk et Raph s’y attellent les deux mains dans la terre, portées par la possibilité d’une agriculture et d’un vivre-ensemble révolutionnaires… ainsi que la promesse de suffisamment de conserves pour retourner passer l’hiver au chaud dans leur tanière.
Mais là où certains voient une Nature alliée à protéger, d’autres voient une ressource à exploiter. Jusqu’à ce que le bois grince, que la terre craque.
Je divague. Un arbre me parle. Je pique vers lui, un hêtre de mon âge, pour flatter son écorce lisse. Toucher du bois. Mes bras sont raides comme des bâtons de ski. Je fais une prière tacite. Forêt, aide-moi.