Le temps des grands récits, progressistes ou révolutionnaires, est paraît-il fini. Tant pis, tant mieux : nous préférions les histoires brèves, contes, nouvelles ou apologues, qui laissent l’intime et le politique s’entrecroiser, en donnant sa part au silence. Amorces réunit des textes qui tentent l’exercice : pour résister au nouveau gouvernement des âmes et des corps, pour repousser le sentiment qu’il n’y a plus rien à inventer, ils tracent des figures libres qui prennent l’actualité de côté, ouvrent en elle la possibilité un peu oblique d’une fiction, arrachent la rêverie à l’espace privé pour lui donner, un instant, une portée collective.
Le temps des grands récits, progressistes ou révolutionnaires, est paraît-il fini. Tant pis, tant mieux : nous préférions les histoires brèves, contes, nouvelles ou apologues, qui laissent l’intime et le politique s’entrecroiser, en donnant sa part au silence. Amorces réunit des textes qui tentent l’exercice : pour résister au nouveau gouvernement des âmes et des corps, pour repousser le sentiment qu’il n’y a plus rien à inventer, ils tracent des figures libres qui prennent l’actualité de côté, ouvrent en elle la possibilité un peu oblique d’une fiction, arrachent la rêverie à l’espace privé pour lui donner, un instant, une portée collective.