L’oeuvre varie selon les espaces : la perche, réalisée de façon précaire, avec différentes tiges en métal et des manches à balai, peut parfois se retrouver hissée jusqu’au plafond. Les masques, emblématiques, noués sur les côtés, renvoient à la cagoule du catcheur. La vidéo ronde donne l’image d’une auréole et rappelle la lampe torche qu’on se met sous le menton dans le but d’effrayer. Les images vidéo sont la métaphore d’une menace militaire qui plane au-dessus de nos têtes.
« Un morceau de chair tremble à leurs maigres mentons convoque les figures hideuses et guerrières d’un Janus contemporain, empruntant tant à la monstruosité riante du capitalisme qu’à ses déterritorialisations feuilletonesques et pop. Double visage brandit au sommet d’une pique, auréolé d’un ciel moucheté d’oiseaux empruntés à Hitchcock. La scène tient presque d’une image sainte, mais à rebours de toute complaisance, d’héroïsation et de Salut. La menace que suggèrent les oiseaux semble agir telle la sanction du réel, indifférente aux récits qui portent les Idoles au pinacle ou les sacrifient. » Benoît Dusart
« Dans son “Traité de la peinture”, Leon Battista Alberti considère le tableau comme une fenêtre ouverte sur le réel. De façon moins conventionnelle et plus contemporaine, je conçois la sculpture de la même manière, comme une ouverture, un regard singulier porté sur le monde. Je cherche à produire des pièces qui puissent alimenter la réflexion, troubler les affects, générer de nouvelles associations d’idées et de formes. Il s’agit d’une quête permanente qui consiste à matérialiser de la pensée. In fine, l’enjeu consiste à faire retour sur le monde et la vie, à épouser l’histoire humaine et sociale… avec le maximum de pertinence, de délicatesse… et parfois de cruauté. » Pauline François
L’oeuvre varie selon les espaces : la perche, réalisée de façon précaire, avec différentes tiges en métal et des manches à balai, peut parfois se retrouver hissée jusqu’au plafond. Les masques, emblématiques, noués sur les côtés, renvoient à la cagoule du catcheur. La vidéo ronde donne l’image d’une auréole et rappelle la lampe torche qu’on se met sous le menton dans le but d’effrayer. Les images vidéo sont la métaphore d’une menace militaire qui plane au-dessus de nos têtes.
« Un morceau de chair tremble à leurs maigres mentons convoque les figures hideuses et guerrières d’un Janus contemporain, empruntant tant à la monstruosité riante du capitalisme qu’à ses déterritorialisations feuilletonesques et pop. Double visage brandit au sommet d’une pique, auréolé d’un ciel moucheté d’oiseaux empruntés à Hitchcock. La scène tient presque d’une image sainte, mais à rebours de toute complaisance, d’héroïsation et de Salut. La menace que suggèrent les oiseaux semble agir telle la sanction du réel, indifférente aux récits qui portent les Idoles au pinacle ou les sacrifient. » Benoît Dusart
« Dans son “Traité de la peinture”, Leon Battista Alberti considère le tableau comme une fenêtre ouverte sur le réel. De façon moins conventionnelle et plus contemporaine, je conçois la sculpture de la même manière, comme une ouverture, un regard singulier porté sur le monde. Je cherche à produire des pièces qui puissent alimenter la réflexion, troubler les affects, générer de nouvelles associations d’idées et de formes. Il s’agit d’une quête permanente qui consiste à matérialiser de la pensée. In fine, l’enjeu consiste à faire retour sur le monde et la vie, à épouser l’histoire humaine et sociale… avec le maximum de pertinence, de délicatesse… et parfois de cruauté. » Pauline François