« Les œuvres que j’ai produites au Frans Masereel centrum ont été réalisées à partir de l’idée de « Liquider le langage » relativisant d’une part la valeur du tableau dans le cadre du marché de l’art et, d’autre part, l’autorité du langage par les mots sur la capacité à rendre sensible un point de vue. Pour développer ces deux idées, j’ai réalisé une vaste série de glitch expérimentées sur les machines Riso et Comcolor : j’ai bougé des tableaux sur la surface de la photocopieuse ainsi que des pages de dictionnaire (la lettre » A) qui ont servi d’originaux glissés.
En résulte une liquidation visuelle du cadre dans un cas comme dans l’autre, ainsi qu’une volonté de produire une image dans laquelle la main qui a servi à bouger l’original (tableau ou page de dictionnaire) reste invisible.
Est exposé cette série d’expérimentations qui, à sa façon, génère une sorte de commentaires sur la peinture ou sur le tableau par une forme de composition colorée dans l’accrochage ainsi qu’une réflexion sur la vitesse, la captation lumineuse comme espace-temps, le geste dépourvu de virtuosité, le hasardeux, la chance et de manière plus métaphorique l’atmosphère ou la mémoire de l’original.
Je propose également une série gravée à la machine laser Trottec d’une sélection d’images que j’identifie comme “mes sources de travail” ou une forme de mémoire vive de l’histoire de la peinture. »
« Les œuvres que j’ai produites au Frans Masereel centrum ont été réalisées à partir de l’idée de « Liquider le langage » relativisant d’une part la valeur du tableau dans le cadre du marché de l’art et, d’autre part, l’autorité du langage par les mots sur la capacité à rendre sensible un point de vue. Pour développer ces deux idées, j’ai réalisé une vaste série de glitch expérimentées sur les machines Riso et Comcolor : j’ai bougé des tableaux sur la surface de la photocopieuse ainsi que des pages de dictionnaire (la lettre » A) qui ont servi d’originaux glissés.
En résulte une liquidation visuelle du cadre dans un cas comme dans l’autre, ainsi qu’une volonté de produire une image dans laquelle la main qui a servi à bouger l’original (tableau ou page de dictionnaire) reste invisible.
Est exposé cette série d’expérimentations qui, à sa façon, génère une sorte de commentaires sur la peinture ou sur le tableau par une forme de composition colorée dans l’accrochage ainsi qu’une réflexion sur la vitesse, la captation lumineuse comme espace-temps, le geste dépourvu de virtuosité, le hasardeux, la chance et de manière plus métaphorique l’atmosphère ou la mémoire de l’original.
Je propose également une série gravée à la machine laser Trottec d’une sélection d’images que j’identifie comme “mes sources de travail” ou une forme de mémoire vive de l’histoire de la peinture. »