Une création sonore accompagne la promenade du visiteur. Déplacez-vous dans un singulier jardin, où les œuvres tiennent lieu d’arbres et de plantes, une voix angélique rend l’environnement aussi propice à la contemplation qu’à l’étonnement.
En effet, ARIA intrigue l’oreille attentive car elle paraît tout à la fois familière et méconnaissable. Elle est le fruit d’une rencontre improbable provoquée une fois de plus par l’artiste. Ici, des sourates du Coran se chantent sur des airs empruntés au répertoire classique occidental.
Associant des éléments issus de cultures différentes comme il le fait souvent, Mehdi-Georges Lahlou détourne les objets de leur vocation. Par leur hybridation, il rend leur message premier inintelligible. Le chanteur, qui ne parle pas l’arabe, délivre des chapitres du Coran une approche uniquement phonétique et, en dénuant ainsi le texte de son sens, le réduit à sa pure musicalité. De la même manière, l’essence des morceaux de Haendel se trouve profondément troublée à ce contact.
Une création sonore accompagne la promenade du visiteur. Déplacez-vous dans un singulier jardin, où les œuvres tiennent lieu d’arbres et de plantes, une voix angélique rend l’environnement aussi propice à la contemplation qu’à l’étonnement.
En effet, ARIA intrigue l’oreille attentive car elle paraît tout à la fois familière et méconnaissable. Elle est le fruit d’une rencontre improbable provoquée une fois de plus par l’artiste. Ici, des sourates du Coran se chantent sur des airs empruntés au répertoire classique occidental.
Associant des éléments issus de cultures différentes comme il le fait souvent, Mehdi-Georges Lahlou détourne les objets de leur vocation. Par leur hybridation, il rend leur message premier inintelligible. Le chanteur, qui ne parle pas l’arabe, délivre des chapitres du Coran une approche uniquement phonétique et, en dénuant ainsi le texte de son sens, le réduit à sa pure musicalité. De la même manière, l’essence des morceaux de Haendel se trouve profondément troublée à ce contact.