Pour ce philosophe né à Londres et enseignant aux États-Unis, l’écologie n’est ni une rubrique scientifique ni un courant politique : il s’agit d’un « virus qui contamine tous les autres domaines de la pensée. » (La Pensée écologique, Zulma, trad. Cécile Wajsbrot, 2019). La pensée écologique toucherait aux ressentis, aux maladies, aux émotions, aux questions identitaires… L’essayiste veut ainsi révolutionner nos manières d’appréhender les problématiques environnementales en réfléchissant à ce qui conditionne notre perception du vivant et à notre implication physique dans l’écosystème. Étant toujours pris dans un réseau d’interactions avec d’autres organismes, nous serions tous déjà écologiques du simple fait d’exister… (Être écologique, Zulma, trad. Cécile Wajsbrot, 2021) Appuyant sa rhétorique sur des théories scientifiques autant que sur des films de science-fiction, recourant à Heidegger comme à Blade Runner, Timothy Morton nous invite à prendre du recul sur nos manières de considérer la crise environnementale (quand nous l’écrivons, la pensons, la représentons) pour mieux s’attarder sur la réalité première de notre situation dans le monde.
Pour ce philosophe né à Londres et enseignant aux États-Unis, l’écologie n’est ni une rubrique scientifique ni un courant politique : il s’agit d’un « virus qui contamine tous les autres domaines de la pensée. » (La Pensée écologique, Zulma, trad. Cécile Wajsbrot, 2019). La pensée écologique toucherait aux ressentis, aux maladies, aux émotions, aux questions identitaires… L’essayiste veut ainsi révolutionner nos manières d’appréhender les problématiques environnementales en réfléchissant à ce qui conditionne notre perception du vivant et à notre implication physique dans l’écosystème. Étant toujours pris dans un réseau d’interactions avec d’autres organismes, nous serions tous déjà écologiques du simple fait d’exister… (Être écologique, Zulma, trad. Cécile Wajsbrot, 2021) Appuyant sa rhétorique sur des théories scientifiques autant que sur des films de science-fiction, recourant à Heidegger comme à Blade Runner, Timothy Morton nous invite à prendre du recul sur nos manières de considérer la crise environnementale (quand nous l’écrivons, la pensons, la représentons) pour mieux s’attarder sur la réalité première de notre situation dans le monde.