Sylvie Lindeperg est historienne, membre honoraire de l’Institut Universitaire de France et professeure à l’université Panthéon-Sorbonne. Elle dirige le Centre d’études et de recherches en histoire et esthétique du cinéma (CERHEC) et fonde, en 2003, le groupe de recherche « Théâtres de la mémoire ». Autrice de plusieurs ouvrages explorant les rapports entre techniques numériques et écriture de l’histoire, son travail porte sur les liens entre cinéma, mémoire et histoire pendant la Seconde Guerre mondiale. Depuis 2021, Sylvie Lindeperg participe au programme de recherche ProMeTe (procès, mémoire, terrorisme), une équipe pluridisciplinaire qui a suivi, analysé et documenté le procès des attentats du 13 novembre. Dans Archéologie d’un procès (Verdier, 2025), elle remet en perspective son expérience de ces procès avec d’autres grands moments judiciaires comme les procès Nuremberg et d’Eichmann. En s’appuyant, sur les dialogues engagés dans les coulisses du procès, la fonction du témoignage et le rôle exponentiel des images dans la construction d’un procès, elle interroge le fonctionnement d’une justice antiterroriste placée au carrefour de la justice ordinaire, de la justice spécialisée et de la justice d’exception.

Légende et crédits photo : Sylvie Lindeperg Lyon le 15 novembre 2025
Sylvie Lindeperg est historienne, membre honoraire de l’Institut Universitaire de France et professeure à l’université Panthéon-Sorbonne. Elle dirige le Centre d’études et de recherches en histoire et esthétique du cinéma (CERHEC) et fonde, en 2003, le groupe de recherche « Théâtres de la mémoire ». Autrice de plusieurs ouvrages explorant les rapports entre techniques numériques et écriture de l’histoire, son travail porte sur les liens entre cinéma, mémoire et histoire pendant la Seconde Guerre mondiale. Depuis 2021, Sylvie Lindeperg participe au programme de recherche ProMeTe (procès, mémoire, terrorisme), une équipe pluridisciplinaire qui a suivi, analysé et documenté le procès des attentats du 13 novembre. Dans Archéologie d’un procès (Verdier, 2025), elle remet en perspective son expérience de ces procès avec d’autres grands moments judiciaires comme les procès Nuremberg et d’Eichmann. En s’appuyant, sur les dialogues engagés dans les coulisses du procès, la fonction du témoignage et le rôle exponentiel des images dans la construction d’un procès, elle interroge le fonctionnement d’une justice antiterroriste placée au carrefour de la justice ordinaire, de la justice spécialisée et de la justice d’exception.


