Philosophe, ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé et docteur en philosophie, est actuellement chargé de recherches au CNRS. Il a dirigé le deuxième numéro de la revue Géopolitique, Réseau, Énergie, Environnement, Nature (GREEN). Son travail initial s’est concentré sur l’histoire de l’anthropologie sociale et sur les critiques apportées au dualisme du naturel et du social qui structure la rationalité sociologique classique ont donné lieu à la parution de La Fin d’un grand partage (CNRS, 2015). Il a ensuite étudié l’histoire des liens entre le processus de conquête de l’autonomie politique dans l’Europe moderne et les transformations de ces sociétés, travail publié sous le titre Abondance et liberté. Une histoire environnementale des idées politiques (La Découverte, 2020 trad. Polity, 2021). Dans son dernier ouvrage Vers l’écologie de guerre (La Découverte, 2024), Pierre Charbonnier analyse le lien contradictoire entre l’intégration des limites planétaires dans nos sociétés, et la volonté de paix, des notions à priori incompatibles tant l’équilibre et la paix de grandes puissances rime forcément avec l’exploitation des ressources.
Philosophe, ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé et docteur en philosophie, est actuellement chargé de recherches au CNRS. Il a dirigé le deuxième numéro de la revue Géopolitique, Réseau, Énergie, Environnement, Nature (GREEN). Son travail initial s’est concentré sur l’histoire de l’anthropologie sociale et sur les critiques apportées au dualisme du naturel et du social qui structure la rationalité sociologique classique ont donné lieu à la parution de La Fin d’un grand partage (CNRS, 2015). Il a ensuite étudié l’histoire des liens entre le processus de conquête de l’autonomie politique dans l’Europe moderne et les transformations de ces sociétés, travail publié sous le titre Abondance et liberté. Une histoire environnementale des idées politiques (La Découverte, 2020 trad. Polity, 2021). Dans son dernier ouvrage Vers l’écologie de guerre (La Découverte, 2024), Pierre Charbonnier analyse le lien contradictoire entre l’intégration des limites planétaires dans nos sociétés, et la volonté de paix, des notions à priori incompatibles tant l’équilibre et la paix de grandes puissances rime forcément avec l’exploitation des ressources.