« Je me vois désignée tantôt comme “éditrice”, tantôt comme “traductrice”, comme “essayiste”, comme “historienne”, comme “folkloriste”, comme “conteuse”, comme “auteure”, comme “écrivaine”, comme “universitaire”, comme “poète”, “poétesse” ou spécialiste de ceci ou de cela. Je suis juste un écrivain qui a choisi d’écrire sans tenir compte des voies tracées d’avance. » (sur son site internet). Revendiquant ainsi la liberté d’écrire, Françoise Morvan est agrégée de lettres modernes et titulaire d’une thèse sur Armand Robin. Elle écrit autant des ouvrages de littérature jeunesse (La Gavotte du mille pattes, Actes sud junior) et de la poésie (Assomption, éditions Mesures, 2019) que des essais : dans Le Monde comme si (2002), par exemple, elle critique le mouvement nationaliste breton et l’instrumentalisation de la langue à des fins politiques. Elle a également traduit de nombreuses œuvres comme celles d’O’Neill, de Synge ou de Tchekhov, privilégiant la musicalité des mots à l’exactitude du sens.