Ancien élève de l’École normale supérieure et de l’École Nationale d’Administration, David Djaïz est depuis 2020 directeur de la stratégie et de la formation de l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires. David Djaïz est l’auteur de La guerre civile n’aura pas lieu (Cerf, 2017), et, en 2019, de Slow Démocratie. Comment maîtriser la mondialisation et reprendre notre destin en main (Allary Éditions, 2019). Chroniqueur, David Djaïz intervient régulièrement dans le podcast Le Nouvel Esprit public, présenté par Philippe Meyer et dans les revues Le 1 et Zadig d’Éric Fottorino.
Tout a été dit sur les attentats qui frappent la France.
Sauf l’essentiel. Nation, État, Europe, islam, monde et,
surtout, religion, politique : tels sont les termes qu’il s’agit de penser et que repense ici David Djaïz en s’emparant du spectre de la guerre civile qui hante la Cité des hommes.
Des origines à aujourd’hui, des conflits intestins dévorant la Grèce antique au djihad global enflammant désormais la planète, en passant par la Saint-Barthélemy, l’ère coloniale et la bataille d’Alger, cette archéologie historique éclaire comme jamais les malentendus du présent. Convoquant Thucydide et Hobbes, Montaigne et Schmitt, Ibn-Khaldûn et Sayyid Qutb, cette enquête philosophique désencombre l’horizon des peurs et des préjugés de l’heure. Dénonçant dérives communautaristes et illusions sécuritaires, cette critique des fausses réponses actuelles restitue le débat à ses vrais enjeux.
À moins de comprendre pourquoi et comment le conflit interne est inhérent au fait de société et en détermine la vie même, nous ne saurons ni résister, ni avancer.
Un premier essai flamboyant qui soumet l’espérance à la lucidité.
Peut-on reprendre le contrôle d’une mondialisation débridée dont les dégâts se font sentir chaque jour sur la démocratie, l’environnement et la justice sociale ? Oui. Grâce aux nations.
Un tel propos peut paraître contre-intuitif à tous ceux qui voient la nation comme un totem identitaire. Mais ce livre montre qu’elle reste le levier le plus efficace pour ne plus être les témoins impuissants des dérèglements en cours.
Humanistes, progressistes, sociaux-démocrates, écologistes : n’ayons plus peur de nous en saisir ! Car il y a urgence. Les classes moyennes occidentales laminées ne veulent plus d’un système qui profite d’abord aux élites. Gilets jaunes en France, Brexit en Angleterre, Trump aux États-Unis, Orbán en Hongrie, Salvini en Italie, mais aussi Bolsonaro au Brésil : les peuples crient leur colère et veulent reprendre le pouvoir, souvent sous les traits de l’homme fort. Une internationale d’extrême droite se met en place. La démocratie libérale que l’on croyait indéracinable est en danger de mort.
Alors remettons la nation démocratique au cœur de l’agenda progressiste. Arrachons-la des mains des identitaires et des anti-européens qui la réduisent à des fantasmes nationalistes. Prenons conscience qu’elle est plus nécessaire que jamais pour équilibrer la mondialisation. Aimons-la. Elle seule nous permettra de concilier démocratie, mondialisation et écologie, d’aller vers une Slow Démocratie.
La transformation écologique n’a pas commencé.
Malgré les innovations technologiques, les changements d’habitudes, les promesses des entreprises, les plans étatiques ou encore les COP, le monde, en 2023, n’a jamais autant consommé d’énergie fossile.
Pourquoi tant de discours pour si peu de résultats ? N’y a-t-il rien de concret derrière ce verdissement qu’une majorité d’organisations et de citoyens appellent de leurs vœux ?
La Chine et les États-Unis ont déjà amorcé un tournant industriel spectaculaire. Ils s’imposent en champions de l’économie verte et organisent notre dépendance.
La France et l’Europe, elles, multiplient les ambitions et normes environnementales qui provoquent un retour de bâton populiste et anti-écologique. Nous cherchons encore comment transformer nos façons de produire, de consommer, d’habiter, de nous déplacer, de nous alimenter. Sans faire monter les colères. Tout en réaffirmant notre puissance industrielle et politique.
Nous avons moins de trente ans pour accomplir notre transformation écologique. Ce livre donne le mode d’emploi pour y parvenir.
Ancien élève de l’École normale supérieure et de l’École Nationale d’Administration, David Djaïz est depuis 2020 directeur de la stratégie et de la formation de l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires. David Djaïz est l’auteur de La guerre civile n’aura pas lieu (Cerf, 2017), et, en 2019, de Slow Démocratie. Comment maîtriser la mondialisation et reprendre notre destin en main (Allary Éditions, 2019). Chroniqueur, David Djaïz intervient régulièrement dans le podcast Le Nouvel Esprit public, présenté par Philippe Meyer et dans les revues Le 1 et Zadig d’Éric Fottorino.
Tout a été dit sur les attentats qui frappent la France.
Sauf l’essentiel. Nation, État, Europe, islam, monde et,
surtout, religion, politique : tels sont les termes qu’il s’agit de penser et que repense ici David Djaïz en s’emparant du spectre de la guerre civile qui hante la Cité des hommes.
Des origines à aujourd’hui, des conflits intestins dévorant la Grèce antique au djihad global enflammant désormais la planète, en passant par la Saint-Barthélemy, l’ère coloniale et la bataille d’Alger, cette archéologie historique éclaire comme jamais les malentendus du présent. Convoquant Thucydide et Hobbes, Montaigne et Schmitt, Ibn-Khaldûn et Sayyid Qutb, cette enquête philosophique désencombre l’horizon des peurs et des préjugés de l’heure. Dénonçant dérives communautaristes et illusions sécuritaires, cette critique des fausses réponses actuelles restitue le débat à ses vrais enjeux.
À moins de comprendre pourquoi et comment le conflit interne est inhérent au fait de société et en détermine la vie même, nous ne saurons ni résister, ni avancer.
Un premier essai flamboyant qui soumet l’espérance à la lucidité.
Peut-on reprendre le contrôle d’une mondialisation débridée dont les dégâts se font sentir chaque jour sur la démocratie, l’environnement et la justice sociale ? Oui. Grâce aux nations.
Un tel propos peut paraître contre-intuitif à tous ceux qui voient la nation comme un totem identitaire. Mais ce livre montre qu’elle reste le levier le plus efficace pour ne plus être les témoins impuissants des dérèglements en cours.
Humanistes, progressistes, sociaux-démocrates, écologistes : n’ayons plus peur de nous en saisir ! Car il y a urgence. Les classes moyennes occidentales laminées ne veulent plus d’un système qui profite d’abord aux élites. Gilets jaunes en France, Brexit en Angleterre, Trump aux États-Unis, Orbán en Hongrie, Salvini en Italie, mais aussi Bolsonaro au Brésil : les peuples crient leur colère et veulent reprendre le pouvoir, souvent sous les traits de l’homme fort. Une internationale d’extrême droite se met en place. La démocratie libérale que l’on croyait indéracinable est en danger de mort.
Alors remettons la nation démocratique au cœur de l’agenda progressiste. Arrachons-la des mains des identitaires et des anti-européens qui la réduisent à des fantasmes nationalistes. Prenons conscience qu’elle est plus nécessaire que jamais pour équilibrer la mondialisation. Aimons-la. Elle seule nous permettra de concilier démocratie, mondialisation et écologie, d’aller vers une Slow Démocratie.
La transformation écologique n’a pas commencé.
Malgré les innovations technologiques, les changements d’habitudes, les promesses des entreprises, les plans étatiques ou encore les COP, le monde, en 2023, n’a jamais autant consommé d’énergie fossile.
Pourquoi tant de discours pour si peu de résultats ? N’y a-t-il rien de concret derrière ce verdissement qu’une majorité d’organisations et de citoyens appellent de leurs vœux ?
La Chine et les États-Unis ont déjà amorcé un tournant industriel spectaculaire. Ils s’imposent en champions de l’économie verte et organisent notre dépendance.
La France et l’Europe, elles, multiplient les ambitions et normes environnementales qui provoquent un retour de bâton populiste et anti-écologique. Nous cherchons encore comment transformer nos façons de produire, de consommer, d’habiter, de nous déplacer, de nous alimenter. Sans faire monter les colères. Tout en réaffirmant notre puissance industrielle et politique.
Nous avons moins de trente ans pour accomplir notre transformation écologique. Ce livre donne le mode d’emploi pour y parvenir.