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Voir le monde avec d’autres yeux

13 mai 2023. Conversation avec Valentine Goby (L’île haute, Actes Sud, 2022) et Katerina Poladjan (Ici, les lions, Rivages, Trad. Corinna Gepner), modérée par Aïnhoa Jean-Calmettes (Mouvement). En partenariat avec le Musée des Beaux-Arts de Lyon et le Goethe Institut Lyon.

Valentine Goby

« Ce monde où l’œil est hégémonique, dans lequel nous vivons, me chagrine beaucoup. C’est justement l’histoire où un enfant appréhende le monde sans les yeux, avec tout le reste de son corps. Ce qu’il voit, il le voit, il va l’apprendre avec ses tympans, avec ses narines, avec sa peau. Et c’est comme ça que les saisons vont s’imprimer sur son corps et qu’il va découvrir ce paysage entièrement neuf, dont il n’avait pas idée.

(…) C’est mon éditrice qui m’a promis que dans la montagne de mon enfance se cachait un roman. Je l’ai crue à moitié. C’était en plein confinement et j’avais un besoin désespéré de projet d’écriture. J’ai pensé à Claude Hunzinger mais j’ai changé de montagne. Je me saisis d’une vallée que je ne connaissais pas qui est devenue une vallée d’écriture et maintenant une vallée de vie que j’aime profondément. »

Katerina Poladjan

« J’ai écrit une grande partie de ce roman en Turquie. Je crois que je n’aurais pas pu écrire en Arménie, j’avais besoin de prendre une distance émotionnelle avec ce pays. Je suis entrée en dialogue avec ces deux pays.
(…) Elle lutte constamment avec ce qu’est l’identité. Pour moi, l’identité n’est pas saisissable. Il y a des identités partagées ou partielles, il n’y en a pas qu’une. »
  • Saison 2022/2023

Voir le monde avec d’autres yeux

13 mai 2023. Conversation avec Valentine Goby (L’île haute, Actes Sud, 2022) et Katerina Poladjan (Ici, les lions, Rivages, Trad. Corinna Gepner), modérée par Aïnhoa Jean-Calmettes (Mouvement). En partenariat avec le Musée des Beaux-Arts de Lyon et le Goethe Institut Lyon.

Valentine Goby

« Ce monde où l’œil est hégémonique, dans lequel nous vivons, me chagrine beaucoup. C’est justement l’histoire où un enfant appréhende le monde sans les yeux, avec tout le reste de son corps. Ce qu’il voit, il le voit, il va l’apprendre avec ses tympans, avec ses narines, avec sa peau. Et c’est comme ça que les saisons vont s’imprimer sur son corps et qu’il va découvrir ce paysage entièrement neuf, dont il n’avait pas idée.

(…) C’est mon éditrice qui m’a promis que dans la montagne de mon enfance se cachait un roman. Je l’ai crue à moitié. C’était en plein confinement et j’avais un besoin désespéré de projet d’écriture. J’ai pensé à Claude Hunzinger mais j’ai changé de montagne. Je me saisis d’une vallée que je ne connaissais pas qui est devenue une vallée d’écriture et maintenant une vallée de vie que j’aime profondément. »

Katerina Poladjan

« J’ai écrit une grande partie de ce roman en Turquie. Je crois que je n’aurais pas pu écrire en Arménie, j’avais besoin de prendre une distance émotionnelle avec ce pays. Je suis entrée en dialogue avec ces deux pays.
(…) Elle lutte constamment avec ce qu’est l’identité. Pour moi, l’identité n’est pas saisissable. Il y a des identités partagées ou partielles, il n’y en a pas qu’une. »

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