7 octobre 2020. Rencontre avec Camille Laurens (Fille, Gallimard, 2020), suivie d’une discussion avec Aurore Koechlin (La Révolution féministe, Amsterdam, 2019). Modération: Lucie Campos et Marie-Jeanne Zenetti (Université Lyon 2).
Camille Laurens
« Pour « garçon » il y a garçon et il y a fils alors que pour « fille » c’est le même mot pour désigner l’enfant de sexe féminin que pour désigner le lien de parenté. C’est comme si on n’avait besoin que d’un seul mot parce qu’une fille est toujours référée à quelqu’un, affiliée en quelque sorte à ses parents. »
Aurore Koechlin
Ce que je trouve intéressant dans cette notion de vague [du féminisme], c’est que à la fois c’est une forme de rupture avec ce qui a précédé, c’est-à-dire avec les vagues précédentes et avec les périodes de calme plat, même si on sait que c’est faux et qu’il y a toujours des clapotis à la surface qui préparent les vagues, et en même temps, on a conscience qu’on est les héritières des vagues qui nous ont précédées.
7 octobre 2020. Rencontre avec Camille Laurens (Fille, Gallimard, 2020), suivie d’une discussion avec Aurore Koechlin (La Révolution féministe, Amsterdam, 2019). Modération: Lucie Campos et Marie-Jeanne Zenetti (Université Lyon 2).
Camille Laurens
« Pour « garçon » il y a garçon et il y a fils alors que pour « fille » c’est le même mot pour désigner l’enfant de sexe féminin que pour désigner le lien de parenté. C’est comme si on n’avait besoin que d’un seul mot parce qu’une fille est toujours référée à quelqu’un, affiliée en quelque sorte à ses parents. »
Aurore Koechlin
Ce que je trouve intéressant dans cette notion de vague [du féminisme], c’est que à la fois c’est une forme de rupture avec ce qui a précédé, c’est-à-dire avec les vagues précédentes et avec les périodes de calme plat, même si on sait que c’est faux et qu’il y a toujours des clapotis à la surface qui préparent les vagues, et en même temps, on a conscience qu’on est les héritières des vagues qui nous ont précédées.