Collège
Raconte ! est un projet de longue envergure, qui commence avec la lecture d’une oeuvre jeunesse, se poursuit avec l’écriture qu’elle inspire, et se termine avec la transformation des mots écrits en un objet sonore. Pour cette saison 2022/2023, Mme Juan, professeure de français au collège Clément Marot dans le 4ème arrondissement de Lyon, a très vite manifesté son envie de faire participer sa classe de 4ème au projet.
Dès le début de l’année scolaire, les élèves ont commencé à lire la pièce de théâtre qui leur servirait de support à l’écriture, Les Pieuvres, puis ils ont fait connaissance au mois de novembre avec son autrice, Sophie Merceron, et avec les autres élèves impliqués dans le projet. La consigne ? Écrire à la suite du premier acte et inventer ce qui arrivera aux trois protagonistes de la pièce – Simon, Ulysse et Hannah – réfugiés dans les vestiaires de la piscine dans laquelle ils refusent de mettre les pieds.
Ni une, ni deux, grâce à l’imagination des 4ème et à leur professeure investie, les esprits et les idées ont fusé dans le CDI tout vitré du collège Clément Marot. À la première intervention de l’autrice dans la classe au mois de décembre, le texte était déjà bien avancé. Après une lecture commune, Sophie Merceron a proposé des pistes d’amélioration avant de séparer la classe en petits groupes pour les faire réfléchir à l’ambiance et aux bruitages qu’appelait le texte.
Pour la deuxième intervention de Sophie Merceron sous les quelques flocons du mois de janvier, les élèves avaient hâte d’exposer leurs nouvelles idées à l’autrice. Puisque le personnage d’Hannah a des origines d’Europe de l’est et qu’elle se plonge dans ses souvenirs d’enfance, pourquoi ne pas lui faire chanter une berceuse qui évoquerait son pays ? Deux jeunes filles se sont même proposées pour chanter ! Et cela permettrait d’impliquer la prof de musique. Une maman d’origine roumaine s’est portée volontaire pour traduire la berceuse roumaine trouvée sur Youtube. Sophie Merceron a ensuite encouragé les élèves a une mise en voix de leur texte, pour mieux comprendre les personnages, ré-ajuster certains passages et déjà se faire une idée de la partie sonore qui allait venir à la suite de l’écriture.
Après cette séance, Sophie Merceron a dit au revoir aux élèves ; elle les reverra lors de la restitution du projet qui aura lieu au théâtre de la Villa le mercredi 10 mai, mais elle m’a glissé qu’elle aimerait être tenue au courant de la deuxième partie du projet.
Pour la deuxième partie du projet, la partie sonore, nous voici de retour dans le CDI avec Amaury et Antoine, les deux réalisateurs sonores du Studio Vago. La première séance est rapide et efficace : la classe est séparée en deux groupes, les volontaires pour faire les voix/jouer le texte, et les volontaires pour effectuer les bruitages. Lors de la deuxième séance sonore, les choses sérieuses commencent : il faut un petit temps d’adaptation aux 4ème pour ne plus être intimidés par les micros, le gros casque et le regard des autres. Mais très vite, ils proposent des idées, donnent leur avis, et se prêtent au jeu avec sérieux en manipulant des sifflets, des feuilles, des bandes magnétiques, des bouteilles de plastique et toute sorte d’objets improbables pour trouver le son idéal. Une jeune fille monte même sur une chaise le bras tendu pour approcher le micro des néons, tandis qu’un élève allume et éteint à répétition l’interrupteur jusqu’à ce que celui qui contrôle le son du grésillement de la lampe avec le casque sur les oreilles lève un pouce en l’air plein d’approbation : la prise de son est bonne !
Enfin, la troisième séance sonore est consacrée au mixage et les 4ème se mettent d’accord sur les bruitages à choisir et où les positionner, sur le volume et les effets à rajouter.
Au moins d’avril, l’objet sonore est enfin prêt, et il nous faut maintenant attendre le restitution du mercredi 10 mai – pendant le Littérature Live Festival de la Villa Gillet – pour découvrir, aux côtés des autres classes impliquées sur le projet et de tous les intervenants, la production sonore des 4ème du collège Clément Marot. Aurons-nous le droit à une berceuse chantée en roumain ?
© 2023 Villa-Voice Partenaires Mentions légales
Collège
Raconte ! est un projet de longue envergure, qui commence avec la lecture d’une oeuvre jeunesse, se poursuit avec l’écriture qu’elle inspire, et se termine avec la transformation des mots écrits en un objet sonore. Pour cette saison 2022/2023, Mme Juan, professeure de français au collège Clément Marot dans le 4ème arrondissement de Lyon, a très vite manifesté son envie de faire participer sa classe de 4ème au projet.
Dès le début de l’année scolaire, les élèves ont commencé à lire la pièce de théâtre qui leur servirait de support à l’écriture, Les Pieuvres, puis ils ont fait connaissance au mois de novembre avec son autrice, Sophie Merceron, et avec les autres élèves impliqués dans le projet. La consigne ? Écrire à la suite du premier acte et inventer ce qui arrivera aux trois protagonistes de la pièce – Simon, Ulysse et Hannah – réfugiés dans les vestiaires de la piscine dans laquelle ils refusent de mettre les pieds.
Ni une, ni deux, grâce à l’imagination des 4ème et à leur professeure investie, les esprits et les idées ont fusé dans le CDI tout vitré du collège Clément Marot. À la première intervention de l’autrice dans la classe au mois de décembre, le texte était déjà bien avancé. Après une lecture commune, Sophie Merceron a proposé des pistes d’amélioration avant de séparer la classe en petits groupes pour les faire réfléchir à l’ambiance et aux bruitages qu’appelait le texte.
Pour la deuxième intervention de Sophie Merceron sous les quelques flocons du mois de janvier, les élèves avaient hâte d’exposer leurs nouvelles idées à l’autrice. Puisque le personnage d’Hannah a des origines d’Europe de l’est et qu’elle se plonge dans ses souvenirs d’enfance, pourquoi ne pas lui faire chanter une berceuse qui évoquerait son pays ? Deux jeunes filles se sont même proposées pour chanter ! Et cela permettrait d’impliquer la prof de musique. Une maman d’origine roumaine s’est portée volontaire pour traduire la berceuse roumaine trouvée sur Youtube. Sophie Merceron a ensuite encouragé les élèves a une mise en voix de leur texte, pour mieux comprendre les personnages, ré-ajuster certains passages et déjà se faire une idée de la partie sonore qui allait venir à la suite de l’écriture.
Après cette séance, Sophie Merceron a dit au revoir aux élèves ; elle les reverra lors de la restitution du projet qui aura lieu au théâtre de la Villa le mercredi 10 mai, mais elle m’a glissé qu’elle aimerait être tenue au courant de la deuxième partie du projet.
Pour la deuxième partie du projet, la partie sonore, nous voici de retour dans le CDI avec Amaury et Antoine, les deux réalisateurs sonores du Studio Vago. La première séance est rapide et efficace : la classe est séparée en deux groupes, les volontaires pour faire les voix/jouer le texte, et les volontaires pour effectuer les bruitages. Lors de la deuxième séance sonore, les choses sérieuses commencent : il faut un petit temps d’adaptation aux 4ème pour ne plus être intimidés par les micros, le gros casque et le regard des autres. Mais très vite, ils proposent des idées, donnent leur avis, et se prêtent au jeu avec sérieux en manipulant des sifflets, des feuilles, des bandes magnétiques, des bouteilles de plastique et toute sorte d’objets improbables pour trouver le son idéal. Une jeune fille monte même sur une chaise le bras tendu pour approcher le micro des néons, tandis qu’un élève allume et éteint à répétition l’interrupteur jusqu’à ce que celui qui contrôle le son du grésillement de la lampe avec le casque sur les oreilles lève un pouce en l’air plein d’approbation : la prise de son est bonne !
Enfin, la troisième séance sonore est consacrée au mixage et les 4ème se mettent d’accord sur les bruitages à choisir et où les positionner, sur le volume et les effets à rajouter.
Au moins d’avril, l’objet sonore est enfin prêt, et il nous faut maintenant attendre le restitution du mercredi 10 mai – pendant le Littérature Live Festival de la Villa Gillet – pour découvrir, aux côtés des autres classes impliquées sur le projet et de tous les intervenants, la production sonore des 4ème du collège Clément Marot. Aurons-nous le droit à une berceuse chantée en roumain ?
© 2023 Villa-Voice Partenaires Mentions légales