Étudiant-e-s
Découvrez le portrait de Maria Akmal, étudiante égyptienne prenant part au projet L’atelier des deux rives. Elle revient en quelques mots sur son expérience et sur la sélection des ouvrages à chroniquer lors de la formation.
Portrait de lectrice
Peux-tu te présenter en quelques mots et nous parler de ton rapport à la lecture ?
Je suis Maria Akmal, originaire d’Égypte. Je suis étudiante en interprétariat à la faculté d’Al-Alsun de l’Université Ain Shams. J’ai toujours été fascinée par la lecture, le fait de contempler un monde tout à fait différent du mien et parfois étroitement lié à ma vie, mes pensées et mes rêves. Je me souviens très bien que, quand j’étais enfant, ma mère nous emmenait, ma sœur et moi, à la librairie. C’était notre promenade préférée à toutes trois, puisque ma mère possède une bibliothèque très variée à la maison.
Quels genres de livres aimes-tu lire ? Y a-t-il un livre qui t’a particulièrement marquée récemment ?
J’aime lire des œuvres variées, qu’elles soient classiques, contemporaines ou qu’il s’agisse de livres d’art et d’histoire. Le roman qui m’a énormément marqué récemment est Une façon d’aimer de Dominique Barbéris. C’est une romance, mais avec un point de vue tout à fait singulier et réaliste. À mon sens, l’écrivaine a su décrire le véritable sens de l’amour à travers son roman.
Comment choisis-tu tes lectures ? (conseils d’amis, critiques, hasard en librairie ou bibliothèque, etc.)
Parfois je choisis mes livres sur les conseils d’amis, d’autres fois au travers de critiques, et parfois par hasard en librairie. Mais il est très important pour moi que le thème du livre me touche ou me concerne pour que je puisse le lire.
As-tu déjà partagé tes impressions de lecture avec d’autres, avant cette formation ? (discussions, réseaux sociaux, blog, etc.)
Oui, en tant qu’étudiante dans la faculté des langues, je partage toujours mes impressions de lecture avec mes professeurs, mes collègues, mes amis, ainsi qu’avec les autres membres du jury du prix Goncourt de l’Orient de ma faculté.
Quel rôle joue la lecture dans ta vie quotidienne ?
Je dois avouer que parfois la journée passe sans que je puisse avoir quelques minutes pour lire, mais j’ai toujours un livre sur moi pour pouvoir avancer dans ma lecture en cours. En outre, ma liste de livres à lire ne cesse de s’allonger et me prendra des années à terminer.
Expérience de la sélection des ouvrages à chroniquer
Qu’est-ce qui t’a motivée à candidater à l’Atelier des deux rives ?
J’ai candidaté à l’Atelier des deux rives parce que parce que cet atelier, cette nouvelle expérience, pourrait ouvrir un nouveau portail d’échanges avec d’autres jeunes de mon âge mais de divers point de vue. Je trouve cela important pour pouvoir s’ouvrir les uns aux autres.
Peux-tu nous présenter comment s’est déroulée la sélection des ouvrages à chroniquer ?
En janvier, la Villa Gillet nous a envoyé les œuvres candidates des auteurs invités à son festival de littérature international, Littérature Live. Chacun d’entre nous a dû démarrer la lecture rapide des cinq livres proposés pour choisir trois ouvrages selon ses préférences. Enfin, nous nous somme réunis pour une séance d’échange enrichissante avec l’écrivaine Amira Ghenim pour parvenir finalement à choisir deux œuvres à chroniquer.
Le fait de devoir défendre un livre ou d’écouter les autres en parler a-t-il modifié ta perception de la lecture et du partage littéraire ?
Bien sûr, s’ouvrir aux autres, écouter leurs points de vue ancrés dans leurs cultures et expériences, et partager mes propres expériences de lectures enrichissent ma perception du monde. Cela me rend plus flexible, consciente et sensible aux parcours de chacun. Je crois qu’un livre peut transmettre des messages variés selon la personne qui le lit et l’angle sous lequel elle l’aborde. D’ailleurs, en relisant un ouvrage à différents moments de ma vie, je le perçois souvent sous un jour totalement nouveau, bien différent de ma première lecture.
Que penses-tu des critères de sélection évoqués : diversité des genres, résonance avec notre époque, portée universelle, complémentarité des auteurs ? Un critère t’a-t-il paru plus important que les autres ?
Je pense que les ouvrages sélectionnés sont diversifiés en termes de style, de genre et par les thèmes qu’ils abordent. Même les écrivains sélectionnés viennent d’horizons différents, ce qui rend chaque œuvre unique. Chaque sujet m’a semblé résonner avec notre époque d’une manière différente : certaines œuvres évoquent la guerre et ses conséquences sur nos vies quand d’autres évoquent la joie de la vie sociale. Cette diversité a été pour moi un critère essentiel : elle rend les œuvres complémentaires.
Après cette réunion, comment appréhendes-tu l’étape suivante, c’est-à-dire la rédaction des chroniques et la rencontre avec les auteurs ?
Après la dernière séance de sélections d’ouvrages, chacun d’entre nous se lancera dans une petite enquête intéressante en lisant et chroniquant l’un des deux ouvrages sélectionnés, puis en se préparant pour rencontrer les auteurs. J’ai hâte de rencontrer mes collègues de l’Atelier des deux rives et ces écrivains à Lyon pour élaborer des échanges encore plus profonds.
© 2023 Villa-Voice Partenaires Mentions légales
Étudiant-e-s
Découvrez le portrait de Maria Akmal, étudiante égyptienne prenant part au projet L’atelier des deux rives. Elle revient en quelques mots sur son expérience et sur la sélection des ouvrages à chroniquer lors de la formation.
Portrait de lectrice
Peux-tu te présenter en quelques mots et nous parler de ton rapport à la lecture ?
Je suis Maria Akmal, originaire d’Égypte. Je suis étudiante en interprétariat à la faculté d’Al-Alsun de l’Université Ain Shams. J’ai toujours été fascinée par la lecture, le fait de contempler un monde tout à fait différent du mien et parfois étroitement lié à ma vie, mes pensées et mes rêves. Je me souviens très bien que, quand j’étais enfant, ma mère nous emmenait, ma sœur et moi, à la librairie. C’était notre promenade préférée à toutes trois, puisque ma mère possède une bibliothèque très variée à la maison.
Quels genres de livres aimes-tu lire ? Y a-t-il un livre qui t’a particulièrement marquée récemment ?
J’aime lire des œuvres variées, qu’elles soient classiques, contemporaines ou qu’il s’agisse de livres d’art et d’histoire. Le roman qui m’a énormément marqué récemment est Une façon d’aimer de Dominique Barbéris. C’est une romance, mais avec un point de vue tout à fait singulier et réaliste. À mon sens, l’écrivaine a su décrire le véritable sens de l’amour à travers son roman.
Comment choisis-tu tes lectures ? (conseils d’amis, critiques, hasard en librairie ou bibliothèque, etc.)
Parfois je choisis mes livres sur les conseils d’amis, d’autres fois au travers de critiques, et parfois par hasard en librairie. Mais il est très important pour moi que le thème du livre me touche ou me concerne pour que je puisse le lire.
As-tu déjà partagé tes impressions de lecture avec d’autres, avant cette formation ? (discussions, réseaux sociaux, blog, etc.)
Oui, en tant qu’étudiante dans la faculté des langues, je partage toujours mes impressions de lecture avec mes professeurs, mes collègues, mes amis, ainsi qu’avec les autres membres du jury du prix Goncourt de l’Orient de ma faculté.
Quel rôle joue la lecture dans ta vie quotidienne ?
Je dois avouer que parfois la journée passe sans que je puisse avoir quelques minutes pour lire, mais j’ai toujours un livre sur moi pour pouvoir avancer dans ma lecture en cours. En outre, ma liste de livres à lire ne cesse de s’allonger et me prendra des années à terminer.
Expérience de la sélection des ouvrages à chroniquer
Qu’est-ce qui t’a motivée à candidater à l’Atelier des deux rives ?
J’ai candidaté à l’Atelier des deux rives parce que parce que cet atelier, cette nouvelle expérience, pourrait ouvrir un nouveau portail d’échanges avec d’autres jeunes de mon âge mais de divers point de vue. Je trouve cela important pour pouvoir s’ouvrir les uns aux autres.
Peux-tu nous présenter comment s’est déroulée la sélection des ouvrages à chroniquer ?
En janvier, la Villa Gillet nous a envoyé les œuvres candidates des auteurs invités à son festival de littérature international, Littérature Live. Chacun d’entre nous a dû démarrer la lecture rapide des cinq livres proposés pour choisir trois ouvrages selon ses préférences. Enfin, nous nous somme réunis pour une séance d’échange enrichissante avec l’écrivaine Amira Ghenim pour parvenir finalement à choisir deux œuvres à chroniquer.
Le fait de devoir défendre un livre ou d’écouter les autres en parler a-t-il modifié ta perception de la lecture et du partage littéraire ?
Bien sûr, s’ouvrir aux autres, écouter leurs points de vue ancrés dans leurs cultures et expériences, et partager mes propres expériences de lectures enrichissent ma perception du monde. Cela me rend plus flexible, consciente et sensible aux parcours de chacun. Je crois qu’un livre peut transmettre des messages variés selon la personne qui le lit et l’angle sous lequel elle l’aborde. D’ailleurs, en relisant un ouvrage à différents moments de ma vie, je le perçois souvent sous un jour totalement nouveau, bien différent de ma première lecture.
Que penses-tu des critères de sélection évoqués : diversité des genres, résonance avec notre époque, portée universelle, complémentarité des auteurs ? Un critère t’a-t-il paru plus important que les autres ?
Je pense que les ouvrages sélectionnés sont diversifiés en termes de style, de genre et par les thèmes qu’ils abordent. Même les écrivains sélectionnés viennent d’horizons différents, ce qui rend chaque œuvre unique. Chaque sujet m’a semblé résonner avec notre époque d’une manière différente : certaines œuvres évoquent la guerre et ses conséquences sur nos vies quand d’autres évoquent la joie de la vie sociale. Cette diversité a été pour moi un critère essentiel : elle rend les œuvres complémentaires.
Après cette réunion, comment appréhendes-tu l’étape suivante, c’est-à-dire la rédaction des chroniques et la rencontre avec les auteurs ?
Après la dernière séance de sélections d’ouvrages, chacun d’entre nous se lancera dans une petite enquête intéressante en lisant et chroniquant l’un des deux ouvrages sélectionnés, puis en se préparant pour rencontrer les auteurs. J’ai hâte de rencontrer mes collègues de l’Atelier des deux rives et ces écrivains à Lyon pour élaborer des échanges encore plus profonds.
© 2023 Villa-Voice Partenaires Mentions légales