Étudiant-e-s
Découvrez le portrait de Farah Sami, jeune diplômée de la faculté des lettres de l’Université Ain Shams en Égypte. Elle revient en quelques mots sur son expérience et sur la sélection des ouvrages à chroniquer lors de la formation.
Portrait de lectrice
Peux-tu te présenter en quelques mots et nous parler de ton rapport à la lecture ?
Je m’appelle Farah Sami, diplômée en lettres françaises de la Faculté des Lettres de l’Université Ain Shams en Égypte. Depuis mon enfance, la lecture a occupé une place importante dans ma vie. Au départ, la lecture n’était qu’une source d’apprentissage, et mon premier contact avec les livres s’est fait à travers les romans policiers et les romans de fiction en général. C’est grâce à eux que ma passion pour la lecture a grandi. Bien que la lecture ait d’abord été perçue comme une obligation scolaire, elle est rapidement devenue un véritable plaisir. Plus tard, à la Faculté des Lettres, j’ai étudié la littérature comparée, ce qui m’a permis d’approfondir ma compréhension des œuvres littéraires et d’explorer des perspectives variées, enrichissant ainsi ma manière de lire et de comprendre la littérature.
Quels genres de livres aimes-tu lire ? Y a-t-il un livre qui t’a particulièrement marquée récemment ?
Au début, j’étais particulièrement attirée par les romans policiers, qui ont marqué mon enfance et ont été mon premier contact avec la lecture. Cependant, ma passion pour la lecture m’a poussée à explorer d’autres genres au fil des années. J’ai aussi une grande affection pour les biographies, notamment pour leur côté psychologique, car les auteurs réussissent souvent à décrire des sentiments profonds et universels auxquels il est facile de s’identifier. Récemment, j’ai redécouvert le plaisir de lire des classiques littéraires et des ouvrages de littérature comparée, qui m’ont permis de mieux comprendre les liens entre différentes cultures littéraires. De plus, l’œuvre Une femme d’Annie Ernaux m’a profondément émue par la façon dont elle explore la mémoire et le deuil, en dépeignant avec une grande sensibilité l’intimité et les émotions humaines.
Comment choisis-tu tes lectures ? (conseils d’amis, critiques, hasard en librairie ou bibliothèque, etc.)
Pendant mes études à la Faculté des Lettres, j’ai eu l’occasion d’affronter une grande diversité d’œuvres littéraires, du Moyen Âge jusqu’à l’époque contemporaine, en passant par de nombreux genres littéraires. L’université était donc une source infinie de découvertes littéraires. Aujourd’hui, les réseaux sociaux, où l’on peut trouver de nombreuses critiques, sont une source importante pour moi. Elles attirent mon attention et me donnent souvent l’envie de découvrir de nouveaux livres. De plus, les films inspirés de romans sont une source intéressante, car étant une grande amoureuse du cinéma, cela éveille ma curiosité et me pousse à lire l’œuvre originale. Enfin, les recommandations de mes amis restent une source indispensable, surtout que, durant mes années à la Faculté des Lettres, la plupart de mes collègues étaient des passionnés de lecture.
As-tu déjà partagé tes impressions de lecture avec d’autres, avant cette formation ? (discussions, réseaux sociaux, blog, etc.)
Avant cette formation, j’ai partagé mes impressions de lecture principalement de manière verbale, avec mes amis ou ma famille, lors de discussions informelles. Je n’ai pas encore rédigé de critiques publiques sur des plateformes comme les réseaux sociaux ou les blogs, mais j’aimerais beaucoup le faire une fois que je me serai perfectionnée.
Quel rôle joue la lecture dans ta vie quotidienne ?
Au départ, la lecture était avant tout une source d’apprentissage, et elle reste toujours un moyen d’enrichir mes connaissances. Cependant, avec le temps, ma perception de la lecture a évolué. Elle est devenue non seulement un moyen de m’évader et de me détendre, mais aussi un moment de plaisir. La lecture est désormais une sorte de pause par rapport aux obligations de la vie quotidienne, me permettant de choisir des œuvres qui m’intéressent personnellement, et pas seulement dans un but éducatif. En outre, j’ai découvert que la lecture est un univers beaucoup plus diversifié et vaste que ce que j’imaginais, offrant ainsi de nouvelles perspectives et de multiples horizons.
Expérience de la sélection des ouvrages à chroniquer
Qu’est-ce qui t’a motivée à candidater à l’Atelier des deux rives ?
J’ai candidaté à l’Atelier des deux rives parce que je souhaite approfondir mes connaissances en littérature et pratiquer ce que j’ai appris. Je suis aussi très intéressée par la traduction et les échanges interculturels. L’idée de discuter de livres et de partager des perspectives avec d’autres m’attire particulièrement, notamment grâce à mon expérience en littérature comparée. De plus, le fait de pouvoir rencontrer des écrivains et d’échanger avec des intellectuels est pour moi une expérience fascinante et très bénéfique.
Peux-tu nous présenter comment s’est déroulée la sélection des ouvrages à chroniquer ?
La sélection des ouvrages a été très intéressante. Chacun a donné son avis en présentant brièvement l’histoire des livres et en expliquant pourquoi il les avait choisis, en mentionnant parfois des citations qui l’avaient marqué. Nous avons aussi discuté de la diversité des genres et de l’impact des œuvres sur notre époque. C’était une étape passionnante qui m’a aidée à mieux comprendre l’importance de la sélection dans la littérature.
Y a-t-il eu des moments de débat particulièrement marquants ou des arguments qui t’ont fait changer d’avis sur un livre ?
Oui, lors de plusieurs débats, j’ai remarqué qu’écouter le point de vue des autres m’a souvent permis de voir les choses sous un angle différent. Les raisons derrière leurs choix étaient parfois tellement convaincantes que cela m’a fait reconsidérer certains livres. Ces échanges ont montré que chacun a un point de vue unique, et parfois un argument plus logique ou mieux développé m’a amenée à changer d’avis.
Le fait de devoir défendre un livre ou d’écouter les autres en parler a-t-il modifié ta perception de la lecture et du partage littéraire ?
Oui, cela a profondément changé ma façon d’aborder la lecture. Défendre un livre ou écouter les autres en parler m’a fait réaliser que chaque lecture peut être perçue différemment en fonction de l’expérience personnelle de chacun. Le partage littéraire est ainsi essentiel pour enrichir et élargir nos propres perceptions. Cela correspond également au processus du critique littéraire, où l’on partage son avis et où les échanges permettent de mieux comprendre une œuvre.
Que penses-tu des critères de sélection évoqués : diversité des genres, résonance avec notre époque, portée universelle, complémentarité des auteurs ? Un critère t’a-t-il paru plus important que les autres ?
Tous les critères sont importants, mais je pense que la portée universelle est le plus essentiel. Une œuvre qui touche à des thèmes universels a la capacité de traverser les époques et de résonner avec des lecteurs de différentes cultures, ce qui en fait une lecture intemporelle.
Après cette réunion, comment appréhendes-tu l’étape suivante, c’est-à-dire la rédaction des chroniques et la rencontre avec les auteurs ?
Je pense que je serai capable de rédiger une chronique de manière plus organisée, en suivant les règles apprises lors de la formation. De plus, je me sens prête à rencontrer les écrivains après la formation et à mener des entretiens, comme nous l’avons appris. Cette expérience me permettra de mettre en pratique ce que j’ai appris et d’approfondir mes compétences dans la rédaction et l’échange avec les auteurs.
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Étudiant-e-s
Découvrez le portrait de Farah Sami, jeune diplômée de la faculté des lettres de l’Université Ain Shams en Égypte. Elle revient en quelques mots sur son expérience et sur la sélection des ouvrages à chroniquer lors de la formation.
Portrait de lectrice
Peux-tu te présenter en quelques mots et nous parler de ton rapport à la lecture ?
Je m’appelle Farah Sami, diplômée en lettres françaises de la Faculté des Lettres de l’Université Ain Shams en Égypte. Depuis mon enfance, la lecture a occupé une place importante dans ma vie. Au départ, la lecture n’était qu’une source d’apprentissage, et mon premier contact avec les livres s’est fait à travers les romans policiers et les romans de fiction en général. C’est grâce à eux que ma passion pour la lecture a grandi. Bien que la lecture ait d’abord été perçue comme une obligation scolaire, elle est rapidement devenue un véritable plaisir. Plus tard, à la Faculté des Lettres, j’ai étudié la littérature comparée, ce qui m’a permis d’approfondir ma compréhension des œuvres littéraires et d’explorer des perspectives variées, enrichissant ainsi ma manière de lire et de comprendre la littérature.
Quels genres de livres aimes-tu lire ? Y a-t-il un livre qui t’a particulièrement marquée récemment ?
Au début, j’étais particulièrement attirée par les romans policiers, qui ont marqué mon enfance et ont été mon premier contact avec la lecture. Cependant, ma passion pour la lecture m’a poussée à explorer d’autres genres au fil des années. J’ai aussi une grande affection pour les biographies, notamment pour leur côté psychologique, car les auteurs réussissent souvent à décrire des sentiments profonds et universels auxquels il est facile de s’identifier. Récemment, j’ai redécouvert le plaisir de lire des classiques littéraires et des ouvrages de littérature comparée, qui m’ont permis de mieux comprendre les liens entre différentes cultures littéraires. De plus, l’œuvre Une femme d’Annie Ernaux m’a profondément émue par la façon dont elle explore la mémoire et le deuil, en dépeignant avec une grande sensibilité l’intimité et les émotions humaines.
Comment choisis-tu tes lectures ? (conseils d’amis, critiques, hasard en librairie ou bibliothèque, etc.)
Pendant mes études à la Faculté des Lettres, j’ai eu l’occasion d’affronter une grande diversité d’œuvres littéraires, du Moyen Âge jusqu’à l’époque contemporaine, en passant par de nombreux genres littéraires. L’université était donc une source infinie de découvertes littéraires. Aujourd’hui, les réseaux sociaux, où l’on peut trouver de nombreuses critiques, sont une source importante pour moi. Elles attirent mon attention et me donnent souvent l’envie de découvrir de nouveaux livres. De plus, les films inspirés de romans sont une source intéressante, car étant une grande amoureuse du cinéma, cela éveille ma curiosité et me pousse à lire l’œuvre originale. Enfin, les recommandations de mes amis restent une source indispensable, surtout que, durant mes années à la Faculté des Lettres, la plupart de mes collègues étaient des passionnés de lecture.
As-tu déjà partagé tes impressions de lecture avec d’autres, avant cette formation ? (discussions, réseaux sociaux, blog, etc.)
Avant cette formation, j’ai partagé mes impressions de lecture principalement de manière verbale, avec mes amis ou ma famille, lors de discussions informelles. Je n’ai pas encore rédigé de critiques publiques sur des plateformes comme les réseaux sociaux ou les blogs, mais j’aimerais beaucoup le faire une fois que je me serai perfectionnée.
Quel rôle joue la lecture dans ta vie quotidienne ?
Au départ, la lecture était avant tout une source d’apprentissage, et elle reste toujours un moyen d’enrichir mes connaissances. Cependant, avec le temps, ma perception de la lecture a évolué. Elle est devenue non seulement un moyen de m’évader et de me détendre, mais aussi un moment de plaisir. La lecture est désormais une sorte de pause par rapport aux obligations de la vie quotidienne, me permettant de choisir des œuvres qui m’intéressent personnellement, et pas seulement dans un but éducatif. En outre, j’ai découvert que la lecture est un univers beaucoup plus diversifié et vaste que ce que j’imaginais, offrant ainsi de nouvelles perspectives et de multiples horizons.
Expérience de la sélection des ouvrages à chroniquer
Qu’est-ce qui t’a motivée à candidater à l’Atelier des deux rives ?
J’ai candidaté à l’Atelier des deux rives parce que je souhaite approfondir mes connaissances en littérature et pratiquer ce que j’ai appris. Je suis aussi très intéressée par la traduction et les échanges interculturels. L’idée de discuter de livres et de partager des perspectives avec d’autres m’attire particulièrement, notamment grâce à mon expérience en littérature comparée. De plus, le fait de pouvoir rencontrer des écrivains et d’échanger avec des intellectuels est pour moi une expérience fascinante et très bénéfique.
Peux-tu nous présenter comment s’est déroulée la sélection des ouvrages à chroniquer ?
La sélection des ouvrages a été très intéressante. Chacun a donné son avis en présentant brièvement l’histoire des livres et en expliquant pourquoi il les avait choisis, en mentionnant parfois des citations qui l’avaient marqué. Nous avons aussi discuté de la diversité des genres et de l’impact des œuvres sur notre époque. C’était une étape passionnante qui m’a aidée à mieux comprendre l’importance de la sélection dans la littérature.
Y a-t-il eu des moments de débat particulièrement marquants ou des arguments qui t’ont fait changer d’avis sur un livre ?
Oui, lors de plusieurs débats, j’ai remarqué qu’écouter le point de vue des autres m’a souvent permis de voir les choses sous un angle différent. Les raisons derrière leurs choix étaient parfois tellement convaincantes que cela m’a fait reconsidérer certains livres. Ces échanges ont montré que chacun a un point de vue unique, et parfois un argument plus logique ou mieux développé m’a amenée à changer d’avis.
Le fait de devoir défendre un livre ou d’écouter les autres en parler a-t-il modifié ta perception de la lecture et du partage littéraire ?
Oui, cela a profondément changé ma façon d’aborder la lecture. Défendre un livre ou écouter les autres en parler m’a fait réaliser que chaque lecture peut être perçue différemment en fonction de l’expérience personnelle de chacun. Le partage littéraire est ainsi essentiel pour enrichir et élargir nos propres perceptions. Cela correspond également au processus du critique littéraire, où l’on partage son avis et où les échanges permettent de mieux comprendre une œuvre.
Que penses-tu des critères de sélection évoqués : diversité des genres, résonance avec notre époque, portée universelle, complémentarité des auteurs ? Un critère t’a-t-il paru plus important que les autres ?
Tous les critères sont importants, mais je pense que la portée universelle est le plus essentiel. Une œuvre qui touche à des thèmes universels a la capacité de traverser les époques et de résonner avec des lecteurs de différentes cultures, ce qui en fait une lecture intemporelle.
Après cette réunion, comment appréhendes-tu l’étape suivante, c’est-à-dire la rédaction des chroniques et la rencontre avec les auteurs ?
Je pense que je serai capable de rédiger une chronique de manière plus organisée, en suivant les règles apprises lors de la formation. De plus, je me sens prête à rencontrer les écrivains après la formation et à mener des entretiens, comme nous l’avons appris. Cette expérience me permettra de mettre en pratique ce que j’ai appris et d’approfondir mes compétences dans la rédaction et l’échange avec les auteurs.
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