Lycée
Dans le cadre du projet Atelier des Récits, la classe de seconde 5 du lycée Saint Louis-Saint-Bruno à Lyon ont découvert TERRES PROMISES, le premier roman de Bénédicte Dupré la Tour. À la suite de leur lecture, ils ont écrit une chronique, une biographie et créé une illustration, qui sont parues dans ATELIER DES RÉCITS, le magazine du festival Littérature Live, qui s’est tenu du 19 au 25 mai, et que vous pouvez trouver un peu partout lors des rencontres portées par la Villa Gillet.
Ci-dessous, vous pouvez découvrir leur travail :
Imaginez-vous une histoire qui vous transporte vers le passé, à la découverte de personnages qui se ruent vers l’or. Bénédicte Dupré la Tour présente son premier roman comme une ode au désespoir. Avec Terres Promises, nous voyageons dans l’Ouest américain en quête d’or, avec huit personnages différents : Eleanor, fille de joie envoûtante, Kinta, l’Amérindienne échappée de sa tribu, Morgan, l’orpailleur fou … À travers ces figures en proie à la solitude, Bénédicte Dupré la Tour montre l’envers du décor. Au travers de destins croisés, elle raconte l’espoir, la lutte et la désillusion de celles et ceux qui ont aspiré à la liberté et à la richesse. Alternant quêtes identitaires et désillusions, ce roman pose la question des sacrifices et des doutes. Cette œuvre se distingue par son écriture fluide et immersive, permettant de ressentir les émotions des personnages avec intensité. L’autrice transmet avec justesse les doutes et les espoirs de ces familles combattantes, qui doivent parvenir à s’insérer socialement. Leurs préoccupations font écho aux difficultés de la majorité des lecteurs même si certains passages peuvent paraître un peu trop attendus. Le lecteur est immergé dans un récit profond, qui fait ressortir les tensions internes. Ainsi, Terres promises est à recommander aux lecteurs amateurs de récits touchants et humanistes. Le mot espoir, tout comme la notion de résilience, sont des valeurs fortes.
L’ouest américain en toile de fond
Imaginez un western tragique où plusieurs destins brisés s’entrecroisent, mêlant passions, violence et luttes acharnées dans un monde impitoyable. Chacun tente de survivre malgré l’égoïsme et la brutalité ambiante. Cette œuvre est un roman choral donnant vie à plusieurs personnages au sort tragique. Sur fond de conquête de l’Ouest et de ruée vers l’or, huit personnages sont contraints de se vendre afin d’aspirer à une vie meilleure. Un rêve inaccessible ? L’écriture de Bénédicte Dupré la Tour est immersive et profonde, ce qui donne une forte présence aux paysages et aux émotions des personnages. Ses descriptions sont précises et contribuent à rendre l’atmosphère du récit pesante. Les paysages sont peints avec une telle précision qu’un danger semble s’y cacher. L’absence de cadre temporel permet de donner une certaine actualité à ces nouvelles. Tous les personnages sont mis à rude épreuve. L’autrice n’hésite pas à les affubler de tous les vices. La violence est un défaut courant. Eleanor Dwight, par exemple, tue de ses propres mains ses enfants, tandis que Nathaniel Mulligan nous plonge dans une guerre sans pitié. À partir du titre, on s’attend à un roman d’espoir et à un avenir radieux, mais cette idée est vite écartée, remplacée par la tristesse et la rage. On peut s’étonner de tout ce désespoir omniprésent et de cette vie tragique qui s’abat sur tous les protagonistes. Ce roman est à conseiller à des lecteurs curieux, qui ne craignent pas de se confronter à la réalité d’une vie impitoyable.
Les lycéen.ne.s ont pu échanger avec Bénédicte Dupré la Tour lors d’une rencontre à la bibliothèque du 4ème de Lyon, ce mardi 20 mai, dans le cadre du festival Littérature Live.
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Dans le cadre du projet Atelier des Récits, la classe de seconde 5 du lycée Saint Louis-Saint-Bruno à Lyon ont découvert TERRES PROMISES, le premier roman de Bénédicte Dupré la Tour. À la suite de leur lecture, ils ont écrit une chronique, une biographie et créé une illustration, qui sont parues dans ATELIER DES RÉCITS, le magazine du festival Littérature Live, qui s’est tenu du 19 au 25 mai, et que vous pouvez trouver un peu partout lors des rencontres portées par la Villa Gillet.
Ci-dessous, vous pouvez découvrir leur travail :
Imaginez-vous une histoire qui vous transporte vers le passé, à la découverte de personnages qui se ruent vers l’or. Bénédicte Dupré la Tour présente son premier roman comme une ode au désespoir. Avec Terres Promises, nous voyageons dans l’Ouest américain en quête d’or, avec huit personnages différents : Eleanor, fille de joie envoûtante, Kinta, l’Amérindienne échappée de sa tribu, Morgan, l’orpailleur fou … À travers ces figures en proie à la solitude, Bénédicte Dupré la Tour montre l’envers du décor. Au travers de destins croisés, elle raconte l’espoir, la lutte et la désillusion de celles et ceux qui ont aspiré à la liberté et à la richesse. Alternant quêtes identitaires et désillusions, ce roman pose la question des sacrifices et des doutes. Cette œuvre se distingue par son écriture fluide et immersive, permettant de ressentir les émotions des personnages avec intensité. L’autrice transmet avec justesse les doutes et les espoirs de ces familles combattantes, qui doivent parvenir à s’insérer socialement. Leurs préoccupations font écho aux difficultés de la majorité des lecteurs même si certains passages peuvent paraître un peu trop attendus. Le lecteur est immergé dans un récit profond, qui fait ressortir les tensions internes. Ainsi, Terres promises est à recommander aux lecteurs amateurs de récits touchants et humanistes. Le mot espoir, tout comme la notion de résilience, sont des valeurs fortes.
L’ouest américain en toile de fond
Imaginez un western tragique où plusieurs destins brisés s’entrecroisent, mêlant passions, violence et luttes acharnées dans un monde impitoyable. Chacun tente de survivre malgré l’égoïsme et la brutalité ambiante. Cette œuvre est un roman choral donnant vie à plusieurs personnages au sort tragique. Sur fond de conquête de l’Ouest et de ruée vers l’or, huit personnages sont contraints de se vendre afin d’aspirer à une vie meilleure. Un rêve inaccessible ? L’écriture de Bénédicte Dupré la Tour est immersive et profonde, ce qui donne une forte présence aux paysages et aux émotions des personnages. Ses descriptions sont précises et contribuent à rendre l’atmosphère du récit pesante. Les paysages sont peints avec une telle précision qu’un danger semble s’y cacher. L’absence de cadre temporel permet de donner une certaine actualité à ces nouvelles. Tous les personnages sont mis à rude épreuve. L’autrice n’hésite pas à les affubler de tous les vices. La violence est un défaut courant. Eleanor Dwight, par exemple, tue de ses propres mains ses enfants, tandis que Nathaniel Mulligan nous plonge dans une guerre sans pitié. À partir du titre, on s’attend à un roman d’espoir et à un avenir radieux, mais cette idée est vite écartée, remplacée par la tristesse et la rage. On peut s’étonner de tout ce désespoir omniprésent et de cette vie tragique qui s’abat sur tous les protagonistes. Ce roman est à conseiller à des lecteurs curieux, qui ne craignent pas de se confronter à la réalité d’une vie impitoyable.
Les lycéen.ne.s ont pu échanger avec Bénédicte Dupré la Tour lors d’une rencontre à la bibliothèque du 4ème de Lyon, ce mardi 20 mai, dans le cadre du festival Littérature Live.
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