Le mot de Lucie Campos, directrice de la Villa Gillet. Jour 1

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Voilà nous y sommes, il est 20h et c’est l’heure où, le premier soir d’un festival, tout bat son plein. Ce soir, c’est le premier soir des Assises internationales du roman 2020 et la soirée est dense avec un hommage à Luis Sepúlveda, par son éditrice Anne-Marie Métailié, suivi d’un très beau panel d’ouverture sur le Temps de l’Incertitude, avec les écrivains Regina Porter, Hisham Matar et François Hartog.

Jamais nous n’aurons été si fiers d’ouvrir un festival. Ni aussi incertains des formes qu’il prendra. Ni aussi émus de pouvoir présenter des auteurs, des livres, un programme, des débats, de grandes voix d’auteurs et de professionnels du livre venant du monde entier. Ce qui était évident hier ne l’est pas aujourd’hui, et redouble donc d’importance.
Ce n’est devenu possible que grâce aux innombrables conversations, réajustements et réinventions qui ont traversé ces semaines, grâce à la confiance que nous ont accordée nos auteurs invités, grâce à tous les efforts combinés d’une équipe Villa Gillet dévouée au principe de faire entendre partout et tout le temps les écrivains et la littérature, et grâce à toute l’énergie et la complicité miraculeuse de partenaires sans qui rien de tout cela n’aurait pu exister: le CNL – Centre national du livre, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, la Ville de Lyon, France Culture, Le Monde, AOC, Le Petit Bulletin Lyon, Nova Lyon, l’INSTITUT FRANÇAIS, et tant d’autres alliés tels que Lyon BD Festival et Les SUBS – Lyon avec qui nous avons vécu de près ces moments inédits et à qui nous devons une immense gratitude.

Entrez dans la Villa Gillet virtuelle, les portes sont ouvertes depuis ce matin sur les écrans et nous vous attendons dans son théatre, dans ses salons, dans ses jardins… sur www.villagillet.net

Et enfin, dans tout festival il y a de la magie. Les Assises internationales du roman 2020 ne ressemblent à aucune autre, mais elles ont une magie particulière parce qu’on y sort du silence : éditeurs, traducteurs, bibliothécaires, auteurs, directeurs de festival, c’est tout un monde du livre qui a répondu à l’appel de la Villa Gillet, relayé par l’INSTITUT FRANÇAIS, le Goethe-Institut et par les instituts français du monde entier. Les espaces virtuels faisant ce qu’ils peuvent pour se substituer aux espaces physiques perdus, vous les retrouverez chaque jour à 16h ou à 19h, au bar de la littérature monde.

Ce soir la libraire Elsa Houzelles (Le Bal des ardents), l’éditeur Pierre Demarty (Editions du Seuil), l’écrivain Sonallah Ibrahim, le directeur du Edinburgh International Book Festival Nick Barley, la directrice du Lagos Ake Arts & Book Festival, LABAF Lola Shoneyim, le programmateur Thorsten Dönges (Literarisches Colloquium Berlin). Merci à eux ! Et merci l’Institut français d’Égypte et l’Institut français du Nigéria.